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Le cinéma à l'Est

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2006. Ressources en ligne : Abrégé : Après avoir payé un lourd tribut à la transition économique (disparition des studios de production, des puissantes structures étatiques, dérégulation, billets trop chers...), le cinéma saura-t-il maintenant faire face aux nouvelles technologies, plus ou moins imposées par des multinationales soucieuses de vendre des produits (DVD, téléchargement, video on demand (VOD), téléphonie mobile, câblo-opérateurs, etc.) et non plus de remplir des salles. On note par ailleurs dans toute l’Europe une baisse de la fréquentation, − «l’effet multiplexes» s’est tari à l’Ouest, pas encore à l’Est − à l’exception de la Russie, et surtout de celles qui programment des films européens, dont la distribution est rendue difficile par la prégnance des blockbusters américains. Si les nouveaux Etats membres de l’UE, qui a souscrit au principe de l’exception culturelle, mais sans faire preuve de beaucoup de conviction, comptent sur les programmes européens de soutien à la production et à la distribution, comme Média, dans un esprit de facilitation de la création d’œuvres cinématographiques et non d’entreprises, les politiques publiques nationales (subventions directes, création de fonds abondés par des taxes sur les activités de la filière...) sont timides ou insuffisantes, malgré la pression des professionnels, qui peinent de leur côté à faire face à la concurrence, malgré le système des coproductions. Quant aux chaines de télévision, publiques ou privées, elles ne sont guère venues jusque-là appuyer la création cinématographique.Abrégé : The Eastern European Cinema Fragmented Public Policies After having paid a heavy toll during the economic transition (the disappearance of production studios and powerful state systems, deregulation, prohibitive ticket pricing, etc.), it is now a question as to whether the cinema will be able to cope with the new technologies, more or less imposed by multinationals hoping to sell products (DVD, downloading, Video on demand (VOD), mobile telephony, cable operators, etc.) as well as to fill the theatres. There has been a decline in audiences throughout Europe (with the exception of Russia) − the multiplex phenomenon has ended in the West although not, in the East − particularly in theatres hosting European films whose distribution has been hindered by the predominance of American blockbusters. While the new EU member states (Brussels, albeit without expressing much conviction, adhered to the cultural exception principle) are counting on European production and distribution support programmes, such as Media, aimed at promoting cinematographic work but not, strictly speaking, companies, national public policies (direct subsidies, creation of funds increased by taxing activities within the sector, etc.), are hesitant or insufficient, despite pressure from the professionals, who, even with the coproduction system, are finding it difficult to meet the competition. Up to now, public and private television stations have not lent much support to cinematographic creation.
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Après avoir payé un lourd tribut à la transition économique (disparition des studios de production, des puissantes structures étatiques, dérégulation, billets trop chers...), le cinéma saura-t-il maintenant faire face aux nouvelles technologies, plus ou moins imposées par des multinationales soucieuses de vendre des produits (DVD, téléchargement, video on demand (VOD), téléphonie mobile, câblo-opérateurs, etc.) et non plus de remplir des salles. On note par ailleurs dans toute l’Europe une baisse de la fréquentation, − «l’effet multiplexes» s’est tari à l’Ouest, pas encore à l’Est − à l’exception de la Russie, et surtout de celles qui programment des films européens, dont la distribution est rendue difficile par la prégnance des blockbusters américains. Si les nouveaux Etats membres de l’UE, qui a souscrit au principe de l’exception culturelle, mais sans faire preuve de beaucoup de conviction, comptent sur les programmes européens de soutien à la production et à la distribution, comme Média, dans un esprit de facilitation de la création d’œuvres cinématographiques et non d’entreprises, les politiques publiques nationales (subventions directes, création de fonds abondés par des taxes sur les activités de la filière...) sont timides ou insuffisantes, malgré la pression des professionnels, qui peinent de leur côté à faire face à la concurrence, malgré le système des coproductions. Quant aux chaines de télévision, publiques ou privées, elles ne sont guère venues jusque-là appuyer la création cinématographique.

The Eastern European Cinema Fragmented Public Policies After having paid a heavy toll during the economic transition (the disappearance of production studios and powerful state systems, deregulation, prohibitive ticket pricing, etc.), it is now a question as to whether the cinema will be able to cope with the new technologies, more or less imposed by multinationals hoping to sell products (DVD, downloading, Video on demand (VOD), mobile telephony, cable operators, etc.) as well as to fill the theatres. There has been a decline in audiences throughout Europe (with the exception of Russia) − the multiplex phenomenon has ended in the West although not, in the East − particularly in theatres hosting European films whose distribution has been hindered by the predominance of American blockbusters. While the new EU member states (Brussels, albeit without expressing much conviction, adhered to the cultural exception principle) are counting on European production and distribution support programmes, such as Media, aimed at promoting cinematographic work but not, strictly speaking, companies, national public policies (direct subsidies, creation of funds increased by taxing activities within the sector, etc.), are hesitant or insufficient, despite pressure from the professionals, who, even with the coproduction system, are finding it difficult to meet the competition. Up to now, public and private television stations have not lent much support to cinematographic creation.

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