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Populisme et politique énergétique en Hongrie

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2016. Ressources en ligne : Abrégé : La question de la précarité énergétique s’inscrit dans le cadre plus global des politiques conduites depuis 2010 par les gouvernements Fidesz sous l’autorité de Viktor Orbán qui, à partir de 2013, a initié des baisses du prix des énergies domestiques (électricité, gaz, chauffage urbain) de l’ordre de près de 25 % au total. Ces baisses ont été accordées à tous les ménages sans aucune distinction ni du niveau des consommations, ni du niveau des revenus. Cela a ainsi favorisé mécaniquement les plus aisés sans apporter de véritables réponses aux plus fragiles. Malgré cela, la question de la précarité énergétique est considérée par les autorités en place depuis ces baisses comme quasiment résolue. Les motivations électoralistes du pouvoir autocratique et nationaliste d’Orbán sont doublées d’une volonté de mettre dans une situation intenable les propriétaires étrangers des sociétés de distribution en vue d’une renationalisation du secteur. Cette politique (re)centralisatrice s’inscrit dans des pratiques clientélistes et autoritaires où les « fidèles » sont récompensés, les catégories sociales les plus riches privilégiées notamment sur le plan fiscal et les plus pauvres stigmatisés et laissés au bord de la route. Elles subissent la baisse voire la suppression de nombreuses aides sociales comme celle liée aux frais de logement également supprimée depuis mars 2015.Abrégé : The issue of fuel poverty is part of the broader framework of the policies conducted since 2010 by the Fidesz government under Viktor Orbán authority which, in 2013, initiated drops in the price of household energy (electricity, gas, district heating) of about 25% in total. These drops were granted to all households without taking the level of consumption or the income level into account. This has consequently favoured wealthier without providing real benefits for the most fragile social classes. Despite these irregularities, the issue of fuel poverty is considered by the authorities in place as almost resolved thanks to these price drops. The electoral motivations of the autocratic and nationalist Orbán government are coupled with a willingness to put the foreign owners of distribution companies in an unbearable position in view of renationalising the industry. This (re)centralization policy is incorporating clientelistic and authoritarian practices where the ‘faithful’—the wealthiest social groups that are particularly preferred as tax payers—are rewarded while the poorest are stigmatized and left on the roadside. They suffer the decline or even the removal of many social benefits, like those related to housing costs that have been cancelled since March 2015.
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La question de la précarité énergétique s’inscrit dans le cadre plus global des politiques conduites depuis 2010 par les gouvernements Fidesz sous l’autorité de Viktor Orbán qui, à partir de 2013, a initié des baisses du prix des énergies domestiques (électricité, gaz, chauffage urbain) de l’ordre de près de 25 % au total. Ces baisses ont été accordées à tous les ménages sans aucune distinction ni du niveau des consommations, ni du niveau des revenus. Cela a ainsi favorisé mécaniquement les plus aisés sans apporter de véritables réponses aux plus fragiles. Malgré cela, la question de la précarité énergétique est considérée par les autorités en place depuis ces baisses comme quasiment résolue. Les motivations électoralistes du pouvoir autocratique et nationaliste d’Orbán sont doublées d’une volonté de mettre dans une situation intenable les propriétaires étrangers des sociétés de distribution en vue d’une renationalisation du secteur. Cette politique (re)centralisatrice s’inscrit dans des pratiques clientélistes et autoritaires où les « fidèles » sont récompensés, les catégories sociales les plus riches privilégiées notamment sur le plan fiscal et les plus pauvres stigmatisés et laissés au bord de la route. Elles subissent la baisse voire la suppression de nombreuses aides sociales comme celle liée aux frais de logement également supprimée depuis mars 2015.

The issue of fuel poverty is part of the broader framework of the policies conducted since 2010 by the Fidesz government under Viktor Orbán authority which, in 2013, initiated drops in the price of household energy (electricity, gas, district heating) of about 25% in total. These drops were granted to all households without taking the level of consumption or the income level into account. This has consequently favoured wealthier without providing real benefits for the most fragile social classes. Despite these irregularities, the issue of fuel poverty is considered by the authorities in place as almost resolved thanks to these price drops. The electoral motivations of the autocratic and nationalist Orbán government are coupled with a willingness to put the foreign owners of distribution companies in an unbearable position in view of renationalising the industry. This (re)centralization policy is incorporating clientelistic and authoritarian practices where the ‘faithful’—the wealthiest social groups that are particularly preferred as tax payers—are rewarded while the poorest are stigmatized and left on the roadside. They suffer the decline or even the removal of many social benefits, like those related to housing costs that have been cancelled since March 2015.

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