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La Méditerranée de Audisio à Roy L'Ecole nord-africaine des lettres et son rêve méditerranéen ['Collectif']

Par : Contributeur(s) : Type de matériel : TexteTexteÉditeur : Manucius 2008Description : pType de contenu :
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ISBN :
  • 9782845780828
Sujet(s) :
Ressources en ligne : Abrégé : Au printemps 1935, Henry de Montherlant publie à Alger Il y a encore des paradis; quelques semaines plus tard, paraît chez Gallimard: Jeunesse de la Méditerranée, puis l'année suivante, Sel de la mer, tous deux de Gabriel Audisio. Prenant le contre-pied des théories de la Latinité chères aux écrivains coloniaux, ces trois essais montraient la mer intérieure comme une symbiose grandiose de systèmes et de religions diverses, de traditions et d'aspirations parfois contradictoires, de libertés et de contraintes dont on ne peut séparer les apports sous peine de détruire l'ingénieux mécanisme de propositions et de compensations qui en assure l'équilibre depuis des siècles.Au même moment, à Alger comme à rabat et à Tunis, quelques jeunes entrent en écriture. Timidement d'abord et en ordre dispersé, ils s'en viennent consulter les anciens, Arthur Pellegrin, Louis Lecoq, Robert Randau, Sadia Lévy, avant de gagner en autonomie... A alger, un petit noyau- de Fréminville, Camus, Charlot - s'est constitué autour de Jean Grenier, professeur de philosophie, auteur des Îles. on parle théâtre, peinture, littérature et on songe à la création d'une revue. Quelques mois plus tard, deux Oranais, Henri Belamich et Emmanuel Roblès rejoindront ce groupe - et ce sera la fondation de Rivages, que la guerre emportera comme une vague.A Tunis, Armand Guibert fait la connaissance de Jean Amrouche, berbère exilé sur ces rivages puniques. Avides de poésie et de grand large, ils s'entretiennent interminablement de peinture et de littérature, cabotent d'une île à l'autre et pensent à la création d'une revue. ce sera Mirages, puis les Cahiers de barbarie, qui publieront Brauquier, Montherlant, Audisio... A Rabat, Henri Bosco professeur de Lettres, ami de Jean Grenier crée Aguedal, qui publiera Janon, Amrouche et Montherlant.Entre ces différents groupes, Jules Roy - élève de Montherlant, ami de Guibert, d'Amrouche et de Brauquier - passe avec l'aisance d'un séminariste devenu aviateur.D'où viennent ces artistes? Comment toutes ces énergies se fédèrent-elles autour d'Edmond Charlot devenu éditeur, pour constituer l'Ecole d'Alger; quel fut le rayonnement de ce cercle et que reste-t-il de l'esprit qui l'anima pendant un peu plus d'une décennie? c'est ce qu'entend mesurer cet ouvrage, qui forme les actes du colloque de Montpellier sur La Méditerranée de A[udisio à R[oy], augmentés de diverses communications prononcées dans les célébrations du Centenaire Jules Roy, inscrit au calendrier des Célébrations Nationales.
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Au printemps 1935, Henry de Montherlant publie à Alger Il y a encore des paradis; quelques semaines plus tard, paraît chez Gallimard: Jeunesse de la Méditerranée, puis l'année suivante, Sel de la mer, tous deux de Gabriel Audisio. Prenant le contre-pied des théories de la Latinité chères aux écrivains coloniaux, ces trois essais montraient la mer intérieure comme une symbiose grandiose de systèmes et de religions diverses, de traditions et d'aspirations parfois contradictoires, de libertés et de contraintes dont on ne peut séparer les apports sous peine de détruire l'ingénieux mécanisme de propositions et de compensations qui en assure l'équilibre depuis des siècles.Au même moment, à Alger comme à rabat et à Tunis, quelques jeunes entrent en écriture. Timidement d'abord et en ordre dispersé, ils s'en viennent consulter les anciens, Arthur Pellegrin, Louis Lecoq, Robert Randau, Sadia Lévy, avant de gagner en autonomie... A alger, un petit noyau- de Fréminville, Camus, Charlot - s'est constitué autour de Jean Grenier, professeur de philosophie, auteur des Îles. on parle théâtre, peinture, littérature et on songe à la création d'une revue. Quelques mois plus tard, deux Oranais, Henri Belamich et Emmanuel Roblès rejoindront ce groupe - et ce sera la fondation de Rivages, que la guerre emportera comme une vague.A Tunis, Armand Guibert fait la connaissance de Jean Amrouche, berbère exilé sur ces rivages puniques. Avides de poésie et de grand large, ils s'entretiennent interminablement de peinture et de littérature, cabotent d'une île à l'autre et pensent à la création d'une revue. ce sera Mirages, puis les Cahiers de barbarie, qui publieront Brauquier, Montherlant, Audisio... A Rabat, Henri Bosco professeur de Lettres, ami de Jean Grenier crée Aguedal, qui publiera Janon, Amrouche et Montherlant.Entre ces différents groupes, Jules Roy - élève de Montherlant, ami de Guibert, d'Amrouche et de Brauquier - passe avec l'aisance d'un séminariste devenu aviateur.D'où viennent ces artistes? Comment toutes ces énergies se fédèrent-elles autour d'Edmond Charlot devenu éditeur, pour constituer l'Ecole d'Alger; quel fut le rayonnement de ce cercle et que reste-t-il de l'esprit qui l'anima pendant un peu plus d'une décennie? c'est ce qu'entend mesurer cet ouvrage, qui forme les actes du colloque de Montpellier sur La Méditerranée de A[udisio à R[oy], augmentés de diverses communications prononcées dans les célébrations du Centenaire Jules Roy, inscrit au calendrier des Célébrations Nationales.

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