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Cet article analyse la façon dont la cuisine est peu à peu devenue un lieu à décrire pour le roman réaliste. Dans le roman du XXe siècle toutefois, dès lors que la description de la cuisine s’étoffe de façon atypique, cette disproportion devient le signe d’une transgression. Lieu de l’enfermement du personnage, voire de sa folie cannibale, l’espace domestique subit un traitement qui le vide alors de sa qualité de lieu intime.

Kitchen, a place and its practices. From tradition to transgression ( in French), RLC LXXXVII, no. 3, july-sept. 2010, p. 213-226. This paper examines how kitchen emerged as a place to be described by the realistic novel. In the twentieth century novel however, descriptions of kitchens developed in an unusual way become the sign of a transgression. Place of confinement for the character, of his cannibal madness even, kitchen looses then its quality of domestic, intimate place.