000 04319cam a2200301 4500500
005 20250125135110.0
041 _afre
042 _adc
100 1 0 _aSicsic, Jonathan
_eauthor
700 1 0 _a Pelletier-Fleury, Nathalie
_eauthor
700 1 0 _a Carretier, Julien
_eauthor
700 1 0 _a Moumjid, Nora
_eauthor
245 0 0 _aPréférences des femmes vis-à-vis du dépistage du cancer du sein
260 _c2020.
500 _a53
520 _aIntroduction : Au cours de ces dix dernières années, la balance bénéfice-risque associée au dépistage du cancer du sein a été largement débattue. À ce jour, il n’existe malheureusement pas de données françaises interrogeant le point de vue des femmes et leurs préférences (au sens économique) vis-à-vis de ce dépistage, pourtant controversé. Méthodes : Un questionnaire élaboré selon la méthode des choix discrets et administré par un institut de sondage auprès de femmes françaises, a été développé afin de révéler leurs préférences et les arbitrages qu’elles réalisent en tenant compte des bénéfices et des inconvénients du dépistage (risque de surdiagnostic et de faux positif), de façon collective et individuelle. Résultats : Huit cent douze femmes représentatives de la population française (âge, statut socio-économique, localisation géographique) ont rempli le questionnaire diffusé sur internet. En moyenne, les femmes seraient prêtes à accepter 14,1 surdiagnostics (médiane : 9,6) et 47,8 faux positifs (médiane : 27,2) pour éviter un décès lié au cancer du sein. Les simulations issues des modèles à préférences aléatoires prédisent que moins de 50 % des femmes seraient disposées à accepter un dépistage avec une balance bénéfice-risque de 10 surdiagnostics (ou 30 faux positifs) par décès évité. Conclusion : Les femmes françaises arbitrent réellement entre les bénéfices et les inconvénients du dépistage, en accordant relativement plus d’importance aux bénéfices qu’aux risques. Les préférences sont toutefois très hétérogènes, et ce résultat montre à quel point il est nécessaire de transmettre aux femmes une information neutre et complète leur permettant de prendre une décision informée conforme à leurs préférences.
520 _aIntroduction: Over the past decade, the balance between the benefits and harms of breast cancer screening (BCS) has been widely debated. To date, no French study has interrogated women’s points of view and preferences (in the economic sense) for this controversial screening. This study aims to bridge this gap. We aimed to elicit women’s trade-offs between the benefits and harms of BCS. Methods: A discrete choice experiment questionnaire was developed and administered by a survey institute to French women in order to elicit their preferences and trade-offs between the benefits and risks of BCS ( i.e., overdiagnosis and false-positive mammography). Results: Eight hundred and twelve women, representative of the French general population (age, socioeconomic level, and geographical location), completed the survey. The women would be willing to accept on average 14.1 overdiagnosis cases (median = 9.6) and 47.8 women with a false-positive result (median = 27.2) to avoid one BC-related death. Results from our simulations predict that less than 50% of women would be willing to accept 10 overdiagnosis cases (respectively, 30 women with a false-positive mammography) for one BC-related death avoided. Conclusion: Women are sensitive to both the benefits and harms of BC screening and their preferences are highly heterogeneous. Providing balanced information on both benefits and harms to women through an informed decision-making process would be more respectful of women’s preferences.
690 _abalance bénéfice-risque
690 _améthode des choix discrets
690 _adépistage du cancer du sein
690 _apréférences
690 _adiscrete choice experiment
690 _acancer screening
690 _aeconomic incentives
690 _ageneral practice
786 0 _nSanté Publique | S2 | HS2 | 2020-01-15 | p. 7-17 | 0995-3914
856 4 1 _uhttps://shs.cairn.info/revue-sante-publique-2019-HS2-page-7?lang=fr&redirect-ssocas=7080
999 _c1005140
_d1005140