000 02056cam a2200181 4500500
005 20250112004639.0
041 _afre
042 _adc
100 1 0 _aN’Dobo, André
_eauthor
700 1 0 _a Gardair, Emmanuelle
_eauthor
700 1 0 _a Lacassagne, Marie-Françoise
_eauthor
245 0 0 _aAccessibilité des catégories et favoritisme endogroupe : comment le discours permet-il d'échapper à la pression normative ?
260 _c2005.
500 _a41
520 _aRésuméLa recherche présente s’inscrit dans le cadre de la théorie de la catégorisation sociale. Elle a pour objectif de montrer que l’émergence du biais pro-endogroupe dépend des critères qui organisent la partition catégorielle, ainsi que du degré d’accessibilité de ces critères. En examinant la teneur des rapports produits par 186 sujets, jugeant des candidats à une embauche, catégorisés en fonction d’une appartenance ethnique et d’un niveau de compétence allégués, il apparaît que la partition ethnique mobilise davantage l’attention et l’intérêt des participants que la partition selon la compétence. Concrètement, les analyses montrent que le favoritisme endogroupe ne se manifeste pas lorsque le support de la décision ne permet pas de nuances. À l’inverse, un effet de différenciation intergroupe est constaté dans le choix des répertoires langagiers. Les sujets semblent actualiser la perception positive de l’endogroupe en remplaçant la norme implicite de supériorité endogroupe (« nous sommes meilleurs qu’eux ») par la norme de différence (« nous sommes différents d’eux »). La discussion porte à la fois sur l’inégalité d’emprise entre les critères et les niveaux d’accessibilité de la partition catégorielle, et sur la façon dont les normes sociales dominantes affectent les jugements intergroupes.
786 0 _nBulletin de psychologie | uméro 477 | 3 | 2005-03-01 | p. 339-349 | 0007-4403
856 4 1 _uhttps://shs.cairn.info/revue-bulletin-de-psychologie-2005-3-page-339?lang=fr
999 _c100901
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