000 02026cam a2200253 4500500
005 20250125140720.0
041 _afre
042 _adc
100 1 0 _aBec, Colette
_eauthor
700 1 0 _a Lochard, Yves
_eauthor
245 0 0 _aL’assurance maladie : une obligation bien tempérée
260 _c2020.
500 _a96
520 _aL’instauration d’une assurance maladie obligatoire (AMO) a constitué une question politique majeure, nourrie des controverses philosophico-politiques sur sa légitimité et des luttes pour la défense d’intérêts professionnels. C’est le parcours de ce principe d’obligation constitutif de nos démocraties sociales contemporaines et pilier d’une politique de protection que nous retraçons ici à partir de trois périodes et pour le seul régime général. La gestation de la première loi d’assurances sociales (1920-1930) donne à voir la contradiction fondatrice du système entre socialisation d’un risque reposant sur l’obligation d’affiliation des bénéficiaires d’une part et refus de l’obligation tarifaire par les médecins d’autre part. Posé avec force à la Libération, le principe d’une « vaste organisation nationale d’entraide obligatoire » sera toutefois entravé par une médecine libérale qui n’aura de cesse d’obtenir un desserrement de l’obligation. Enfin, à compter des années 1980, dans un contexte où le modèle néolibéral s’impose, le socle obligatoire solidaire s’érode au profit d’un acteur privé très éloigné de ces principes.
690 _asyndicats médicaux
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690 _aassurance complémentaire santé
690 _adémocratie sanitaire
690 _aobligation
690 _aassurance maladie obligatoire (AMO)
690 _aliberté individuelle
786 0 _nLes Tribunes de la santé | 65 | 3 | 2020-10-02 | p. 27-38 | 2678-9035
856 4 1 _uhttps://shs.cairn.info/revue-les-tribunes-de-la-sante-2020-3-page-27?lang=fr&redirect-ssocas=7080
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