000 01570cam a2200157 4500500
005 20250125141702.0
041 _afre
042 _adc
100 1 0 _aDittmar, Pierre-Olivier
_eauthor
245 0 0 _aCe que la fable fait à l’animal
260 _c2015.
500 _a38
520 _aLa chose est connue, les fables médiévales se fondent sur la diversité animale pour mieux parler des humains, décrire les rapports sociaux et proposer un discours moral. On prendra ici le problème à l’envers, en se demandant ce que l’usage littéraire et moral de la fable nous apprend des relations que les hommes entretenaient avec le monde animal. Quels sont les conséquences anthropologiques de l’usage de la fable ? En quoi ce procédé témoigne-t-il d’un rapport au monde animal particulier ? Claude Levi-Strauss, puis Gilles Deleuze et Felix Guattari ont, en leur temps formulé des hypothèses à ce propos. Pour répondre à ces questions, j’analyse un ensemble de fables animalières écrites en langue vernaculaire autour des années 1300 (issues du Ci nous dit, du Livre des bêtes de Raymond Lulle), en discutant les propositions de l’anthropologue Philippe Descola, qui invite à considérer le Moyen Âge comme une période qui ignore l’opposition nature-culture, et où l’homme se pense au cœur d’un réseau d’analogie avec les différentes formes de vie.
786 0 _nSens-Dessous | 16 | 2 | 2015-09-11 | p. 91-99 | 1951-0519
856 4 1 _uhttps://shs.cairn.info/revue-sens-dessous-2015-2-page-91?lang=fr&redirect-ssocas=7080
999 _c1014405
_d1014405