000 01827cam a2200157 4500500
005 20250125141924.0
041 _afre
042 _adc
100 1 0 _aSchang, Fabien
_eauthor
245 0 0 _aQuine l'extensionaliste. Entre naturalisme et esthétisme
260 _c2005.
500 _a52
520 _aLa position résolument extensionaliste de Quine a été appuyée par des arguments de nature différente, dans ses multiples articles destinés à rejeter le projet de logique modale. On peut classer ces arguments en trois catégories : un argument naturaliste, où l’auteur tente de baser le langage scientifique sur une notation tâchée de décrire la “structure ultime de la réalité” ; un argument esthétique, où Quine fait allusion à des raisons de clarté et d’efficacité démonstrative pour privilégier la théorie des fonctions de vérité ; un argument pratique, dans la mesure où Quine défend la logique classique sur la base du “principe de mutilation minimum”. A travers une étude de ses écrits relatifs aux attitudes propositionnelles, nous montrerons que la philosophie de la logique de Quine a prolongé la partie épistémologique de son oeuvre, optant finalement pour une stratégie de réduction naturaliste des intensions, à l’image du mouvement engagé par Word and Object et prolongé par From Stimulus to Science. Ce projet se soldera par un échec relatif, et Quine résumera cette désillusion par un fossé entre les structures du langage et du monde : la thèse du “monisme anomal” de Davidson sera le dernier mot, amer, du défenseur acharné de la logique classique.
786 0 _nPhilosophia Scientiæ | 9-2 | 2 | 2005-11-01 | p. - | 1281-2463
856 4 1 _uhttps://shs.cairn.info/revue-philosophia-scientiae-2005-2-page- ?lang=fr&redirect-ssocas=7080
999 _c1015255
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