000 02118cam a2200169 4500500
005 20250125174204.0
041 _afre
042 _adc
100 1 0 _aHaami, Brad
_eauthor
700 1 0 _a Roberts, Mere
_eauthor
245 0 0 _aLa généalogie comme taxinomie
260 _c2002.
500 _a96
520 _aRésuméLes Maoris de Nouvelle-Zélande ne pratiquent pas l’art de la généalogie uniquement pour définir les filiations et les rapports existant entre les êtres humains. Ils s’en servent également comme cadre épistémologique pour décrire l’ordre inhérent à la nature. Les whakapapa contiennent généralement des informations relatives à l’origine divine théorisée d’un organisme, à son ascendance, à ses rapports (spirituels et physiques) avec les autres et à l’utilisation qui en est faite. À certains égards, ils ont une fonction de « taxinomies populaires » de portée générale. Mais il est impossible de comprendre la nature des rapports ainsi établis sans connaître le récit ou les récits qui y sont associés, et qui renferment aussi bien des théories expliquant pourquoi les choses sont comme elles sont que des principes éthiques indiquant la conduite à avoir. Le regain d’intérêt pour les whakapapa des plantes et des animaux traduit la préoccupation que suscite, de la part des Maoris, le génie génétique, et plus particulièrement le transfert de gènes entre le genre humain et d’autres espèces. À cet égard, la nature des rapports esquissés dans les whakapapa, et leurs possibles rapprochements avec des concepts scientifiques modernes de taxinomie fondés sur la phylogenèse, ainsi que la nature de chaque espèce, sont primordiales. Nous nous proposons ici de décrire le whakapapa d’une importante plante comestible : la patate douce ou kumara, et d’en interpréter les multiples fonctions.
786 0 _nRevue internationale des sciences sociales | 173 | 3 | 2002-09-01 | p. 443-452 | 0304-3037
856 4 1 _uhttps://shs.cairn.info/revue-internationale-des-sciences-sociales-2002-3-page-443?lang=fr&redirect-ssocas=7080
999 _c1037044
_d1037044