000 02017cam a2200133 4500500
005 20250413001224.0
041 _afre
042 _adc
100 1 0 _aJacob, Robert
_eauthor
245 0 0 _aLes formes premières du droit en Occident. I : La parole impérieuse
260 _bPresses Universitaires de France,
_c2020.
520 _aCinq siècles avant notre ère, les Romains ont dessiné les traits d’une forme première du droit nomméeius. Fondatrice, des siècles d’histoire n’altèreront pas ses particularités: autonomie à l’égard du religieux, du sacré et dans une certaine mesure, du pouvoir politique. De même, le temps n’altèrera pas sa capacité à créer pour elle-même de nombreuses figures institutionnelles —la filiation, la paternité, la propriété, le contrat— distinctes des réalités sociales auxquelles elles correspondent. Mais on est encore très loin du développement d’un droit écrit. Longtemps, le ius ne s’est référé qu’à la loi des Douze Tables, premier corpus de lois romaines écrites qui prenait la forme d’une collection de brèves phrases proverbiales, ou à des recueils de formules rituelles. Aussi a-t-on cherché, en quête d’une anthropologie universelle de la parole comme fondatrice de la norme, une voie d’accès à la naissance du droit dans l’étude des sociétés sans écriture. Cette démarche redonne tout son sens à une évidence longtemps négligée et incomprise par l’historiographie: leiusfut d’abord une parole jurée, une parole de paix. Autour de cette parole première en gravitent d’autres: celles de la loi, de l’interprète, du magistrat, du titulaire d’offices sacerdotaux ou encore du citoyen.Robert Jacob reconstitue par là un ensemble rituel cohérent, dont l’analyse permet de poser un regard neuf sur les commencements de la culture juridique occidentale.
856 4 1 _uhttps://shs.cairn.info/les-formes-premieres-du-droit-en-occident--9782130824510?lang=fr&redirect-ssocas=7080
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