000 02832cam a2200181 4500500
005 20250112011042.0
041 _afre
042 _adc
100 1 0 _aMartin, Mathieu
_eauthor
700 1 0 _a Merlin, Vincent
_eauthor
245 0 0 _aLes apports de la théorie du choix social pour l'analyse de la démocratie
260 _c2004.
500 _a82
520 _aRésuméL’objet de cet article est de présenter simplement les résultats les plus importants de la théorie du choix social, et de commenter brièvement leurs impacts. Le résultat emblématique de cette théorie reste le paradoxe de Condorcet ; il montre qu’à partir de préférences individuelles transitives sur un ensemble d’options, il est possible que la préférence collective, obtenue à l’aide de la règle majoritaire, ne soit pas transitive. Toutes les options peuvent être battues à la majorité par au moins une autre option et il ne se dégage pas un vainqueur évident. Arrow, dès 1951 montre que la règle majoritaire n’est pas la seule à souffrir de défauts : toutes les règles de vote sont imparfaites si on estime qu’elles doivent vérifier un certain nombre de conditions considérées comme minimales. Dans la lignée des travaux d’Arrow, les résultats d’impossibilité les plus importants sont dus à Sen (1970), Gibbard (1973) et Satterthwaite (1975). Des échappatoires existent cependant : certaines règles de vote ont pu être caractérisées axiomatiquement, et les travaux sur les restrictions de préférences permettent de contourner les théorèmes d’impossibilité.
520 _aThe objective of this paper is to present the main results of the social choice theory and to briefly comment on them. The most famous result of this theory is still Condorcet’s paradox. It shows that, even if the individual preferences on a set of alternatives are transitive, the social preference obtained through the majority rule may not lead to a transitive outcome. Each alternative can be beaten by another one in pairwise comparisons and there is no clear collective winner. In 1951, Arrow showed that the majority rule is not the unique voting mechanism which suffers from important drawbacks: All the voting rules fail to satisfy simultaneously a set of four a priori benign requirements. Following Arrow’s tradition, other important impossibility results are due to Sen (1970), Gibbard (1973) and Satterthwaite (1975). However, solutions also exist: Some voting rules have been characterized axiomatically and the impossibility theorems are no longer valid if we use some domain restriction. Classification JEL: D71
786 0 _nCahiers d'économie Politique | 47 | 2 | 2004-09-01 | p. 53-68 | 0154-8344
856 4 1 _uhttps://shs.cairn.info/revue-cahiers-d-economie-politique-1-2004-2-page-53?lang=fr
999 _c110152
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