000 03166cam a2200301zu 4500
001 88801502
003 FRCYB88801502
005 20250106105928.0
006 m o d
007 cr un
008 250106s2006 fr | o|||||0|0|||fre d
020 _a9782760514560
035 _aFRCYB88801502
040 _aFR-PaCSA
_bfr
_c
_erda
100 1 _aMontoya, Yves
245 0 1 _aL'école actuelle face au changement
_binstruire, éduquer ou socialiser
_c['Montoya, Yves', 'Martinez, Jean-Paul', 'Boutin, Gérald']
264 1 _bPresses de l'Université du Québec
_c2006
300 _a p.
336 _btxt
_2rdacontent
337 _bc
_2rdamdedia
338 _bc
_2rdacarrier
650 0 _a
700 0 _aMontoya, Yves
700 0 _aMartinez, Jean-Paul
700 0 _aBoutin, Gérald
856 4 0 _2Cyberlibris
_uhttps://international.scholarvox.com/netsen/book/88801502
_qtext/html
_a
520 _a« L'école actuelle », sujet du nouveau numéro de la revue Les recherches en espaces francophones. La rédaction en est assurée par des professeurschercheurs en sciences de l'éducation, dont plusieurs appartiennent au Groupe LIRE de l'Université du Québec à Montréal et au LARSEF de Bordeaux 2, qui s'inquiètent des nouvelles orientations de l'école, de la réforme par compétences et de ses effets attendus et inattendus. Le premier chapitre, point d'ancrage de ce numéro, met l'accent sur les fondements de l'école, sur le débat entre l'enseignement des savoirs, des connaissances et des compétences ainsi que sur la place de l'enseignant, des élèves et des parents dans le contexte éducatif actuel. Les nouveautés auxquelles les rénovateurs réfèrent sans arrêt sont-elles, tout simplement, « un ravalement de façade » faisant appel à des moyens jugés obsolètes scientifiquement ? Force est de constater qu'en dépit des réformes nombreuses dont font l'objet les systèmes éducatifs, les problèmes perdurent et la médicalisation des problèmes scolaires, l'échec marqué des garçons et le « taxage » ou le racket persistent comme les révélateurs d'un réel malaise de l'école. Pensons également à l'intégration des élèves en difficulté qui montre ses limites et ses dérives. Enfin, les formations initiale et continue des intervenants ne semblent pas offrir des avancées prometteuses. Malgré ce constat dramatique à plusieurs égards, l'aide aux milieux défavorisés s'exprime paradoxalement par moins d'orthopédagogues et plus de prises en charge « médicalisantes ». La solution de facilité est d'en imputer la faute à l'école et aux enseignants, boucs émissaires de tous les travers pédagogiques et sociaux. Ce n'est certainement pas en ironisant ou en occultant tous ces problèmes comme certains s'y emploient que des solutions adéquates et durables seront proposées. On ne peut plus faire l'économie d'une remise en question des diverses orientations qui assaillent l'école d'aujourd'hui, au risque de la voir dépossédée de sa mission première, qui consiste à transmettre aux nouvelles générations les connaissances auxquelles tout citoyen a droit.
999 _c1143
_d1143