000 01848cam a2200133 4500500
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041 _afre
042 _adc
100 1 0 _aTalon-Hugon, Carole
_eauthor
245 0 0 _aClassicisme et Lumières. Une histoire personnelle et philosophique des arts
260 _bPresses Universitaires de France,
_c2015.
520 _aAu grand siècle, le développement des académies des arts signifie non seulement une reconfiguration des mondes de l’art et du statut de ses acteurs, mais aussi un développement remarquable de la réflexion théorique sur les arts. Les artistes discutent de leur valeur respective, de leurs rapprochements possibles (doctrine de l’Ut pictura poesis), de leurs finalités (movere, docere, placere), de leurs moyens propres et de leurs problèmes spécifiques. Le XVIIIe siècleest marqué par l’invention décisive de la catégorie moderne de beaux-arts, qui rassemble dans un sous-ensemble inédit les arts visant le beau. Par ailleurs, sous l’effet de la nouvelle science et de l’épistémé qu’elle suppose, à la métaphysique du beau des anciens succède une manière moderne et toute sensible de penser la beauté, qui délie celle-ci du bien comme du vrai. L’invention du goût comme sens du beau en est la conséquence directe, et celle du sublime– qui accueille toute la transcendance perdue par la beauté –, sa conséquence indirecte. L’idée de génie possède aussi une place importante dans cette constellation neuve.À l’apparition des beaux-arts est liée celle de disciplines satellites: la critique d’art (Diderot), l’histoire de l’art (Winckelmann), et l’esthétique (Baumgarten).
856 4 1 _uhttps://shs.cairn.info/classicisme-et-lumieres-une-histoire-personnelle-et-philosophique-des-arts--9782130628323?lang=fr&redirect-ssocas=7080
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