000 01633cam a2200133 4500500
005 20250413072105.0
041 _afre
042 _adc
100 1 0 _aBoyer, Alain
_eauthor
245 0 0 _aChose promise : Étude sur la promesse, à partir de Hobbes et de quelques autres
260 _bPresses Universitaires de France,
_c2014.
520 _aLa thèse soutenue est que la promesse est un propre de l’homme – et, plus radicalement, que l’unité de l’humanité est fondée dans la capacité à respecter ses engagements. Pacta sunt servanda, La nécessité de respecter sa «foi» apparaît chez des penseurs dont les doctrines sont pourtant fort différentes (Cicéron, Montaigne, Hobbes, Pascal, Locke, Hume, Rousseau, Kant, Nietzsche). La confiance engendrée par l’échange des promesses est essentielle à toute vie en commun. L’humanité doit conjurer les deux «monstres» que sont la guerre civile et la tyrannie, qui brisent toute confiance. Il faut dépasser cette alternative tragique. La réflexion sur le serment débouche, de manière inattendue, sur une relecture de la question du sacrifice – et du christianisme –à travers la question du rachat, et ce que l’on appelle ici son «incomplétude». La promesse est l’un des fondements de l’identité personnelle, aussi bien que le vinculum ultimum societatis humanum, le lien dernier de la société des hommes – la nôtre comme celle des «penseurs sauvages». La fides est au fondement de la coopération entre les hommes de parole.
856 4 1 _uhttps://shs.cairn.info/chose-promise--9782130625629?lang=fr&redirect-ssocas=7080
999 _c1176331
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