000 02803cam a2200277zu 4500
001 88967834
003 FRCYB88967834
005 20250429181810.0
006 m o d
007 cr un
008 250429s2025 fr | o|||||0|0|||fre d
020 _a9782384693498
035 _aFRCYB88967834
040 _aFR-PaCSA
_bfr
_c
_erda
100 1 _aFouillée, Alfred
245 0 1 _aLe travail mental et le collectivisme matérialiste
_c['Fouillée, Alfred']
264 1 _bEHS
_c2025
300 _a p.
336 _btxt
_2rdacontent
337 _bc
_2rdamdedia
338 _bc
_2rdacarrier
650 0 _a
700 0 _aFouillée, Alfred
856 4 0 _2Cyberlibris
_uhttps://international.scholarvox.com/netsen/book/88967834
_qtext/html
_a
520 _aLes systèmes collectivistes, du moins ceux qui se rattachent au « matérialisme économique et historique », sont trop souvent fondés sur la considération exclusive du travail manuel et du sort des ouvriers. Leur tendance est de négliger ou de rejeter au dernier plan le travail mental et moral. Qui donc a défini le matérialisme économique : la révolte des bras contre la tête ? Cette erreur finit par se répandre en dehors même des collectivistes. N’entendons-nous pas chaque jour classer les professions libérales au nombre des « improductives », souvent par des hommes qui y sont adonnés, parfois même par des littérateurs soudainement enivrés de ce qu’on nomme d’un terme barbare « l’industrialisme ? » Il semble, à les entendre, que les travailleurs d’esprit soient des « parasites ! »… La loi historique qui veut que la science dans les sociétés humaines devienne de plus en plus dominante, efficace et créatrice est la réfutation du matérialisme économique. Le progrès est menacé par un système qui n’attribue ni à l’effort intellectuel et moral, ni à l’inspiration du génie la part prépondérante. Au rôle de Marthe il sacrifie celui de Marie, comme inutile et « improductif » ; mais nous avons vu que, sans le contemplateur et le chercheur, sans l’homme à idées, quel qu’il soit, le travailleur manuel serait bientôt réduit à l’impuissance : la pensée est supérieure à tous les outils.À PROPOS DE L'AUTEUR Alfred Fouillée (1838-1912) est un philosophe français connu pour sa notion d’« idée-force » et son adage juridique « Qui dit contractuel, dit juste ». Agrégé de philosophie en 1864, il enseigne avant de se consacrer pleinement à la recherche. Son œuvre tente de concilier positivisme et idéalisme en insistant sur le rôle actif de l’esprit. Il développe l’idée que la pensée influence la réalité par une action consciente. Son Histoire de la philosophie a été la première du genre publiée au Japon.
999 _c1325549
_d1325549