000 01737cam a2200145 4500500
005 20250608010435.0
041 _afre
042 _adc
100 1 0 _aCretois, Pierre
_eauthor
700 1 0 _a Cretois, Pierre
_eauthor
245 0 0 _aEn finir avec la propriété privée
260 _bÉditions Amsterdam,
_c2020.
520 _aLa critique de la propriété est à l’ordre du jour. On a vu, ces dernières années, se développer une réflexion sur le rôle de la rente dans le creusement des inégalités (Piketty) ou sur la nécessité de rendre certains biens à la propriété collective (Dardot et Laval). Le livre de Pierre Crétois se situe dans ce champ, où il trace un sillon original. Il n’aborde pas le problème seulement par ses effets délétères, mais le reprend à la racine. La propriété privée s’élabore à partir de la Renaissance, en tant que pendant de la souveraineté politique : l’individu règne en maître sur ses choses comme le souverain sur ses sujets. Elle devient un droit naturel, celui de la personne à jouir comme elle l’entend des fruits de son travail. La Révolution sanctuarisera cette idée dans la Déclaration des droits de l’homme. C’est là que les difficultés surgissent. Il n’a jamais existé dans la réalité de propriété absolument privée : les choses ne sont pas appropriables en tant que telles, mais sont des lieux où se rencontrent des existences et activités individuelles et collectives. Le propriétaire ne doit plus être conçu comme un despote sur son domaine, mais comme membre de communautés et d’écosystèmes.
856 4 1 _uhttps://shs.cairn.info/en-finir-avec-la-propriete-privee--9782354802134?lang=fr&redirect-ssocas=7080
999 _c1368647
_d1368647