000 03444cam a2200301 4500500
005 20250821141359.0
041 _afre
042 _adc
100 1 0 _aGutierrez Nájera, Lourdes
_eauthor
700 1 0 _a Castellanos, M. Bianet
_eauthor
245 0 0 _aSettler Erasures and Reclaiming Indigeneity in City of Ghosts
260 _c2025.
500 _a6
520 _aLos Angeles has been deeply shaped by settler colonialism resulting in the continual erasure of Indigenous people. Yet, the city was built on Gabrielino/Tongva and Chumash homelands and has become an increasingly important site for American Indian and Indigenous peoples from Latin America. This paper engages with the Netflix animated series, City of Ghosts (2021), which unveils hidden histories of ethnic and racial communities, including Indigenous peoples in Los Angeles, through "ghostly" encounters. Sociologist Avery Gordon reminds us that ghosts allow us to make visible and name relationships that have been rendered invisible as a result of settler colonial practices. Our analysis of City of Ghosts considers what it means to begin with Indigenous L.A. as an analytical focus of departure for narratives about urban place-making that disrupt settler colonial logics. Through a framework that draws on counter narratives, countermapping and Indigenous urbanisms, we provide a more nuanced and complex understanding of the city as an Indigenous space and the hauntings that refuse erasure.
520 _aLos Angeles a été profondément façonnée par le colonialisme de peuplement, entraînant l’effacement continu des peuples autochtones. Pourtant, la ville a été construite sur les terres ancestrales des Gabrielino/Tongva et des Chumash, et elle est devenue un lieu de plus en plus important pour les peuples amérindiens et autochtones d’Amérique latine. Cet article s’intéresse à la série animée de Netflix City of Ghosts (2021), qui révèle les histoires cachées des communautés ethniques et raciales, y compris celles des peuples autochtones à Los Angeles, à travers des rencontres « fantomatiques ». La sociologue Avery Gordon nous rappelle que les fantômes permettent de rendre visibles et de nommer des relations qui ont été rendues invisibles par le colonialisme de peuplement et ses pratiques. Dans notre analyse de City of Ghosts, nous choisissons de partir du Los Angeles autochtone comme point de départ pour explorer des récits sur la construction de l’espace urbain, qui viennent remettre en question les logiques du colonialisme de peuplement. En s’appuyant sur un cadre qui intègre les contre-récits, la cartographie alternative et les urbanismes autochtones, nous proposons une compréhension plus nuancée et complexe de la ville en tant qu’espace autochtone et des empreintes du passé qui refusent l’effacement.
690 _acolonialisme de peuplement
690 _acontre-cartographie
690 _acontre-récits
690 _aurbanisme autochtone
690 _aville fantôme
690 _a: City of Ghosts
690 _acounter mapping
690 _acounter narratives
690 _aIndigenous urbanism
690 _aSettler colonialisme
786 0 _nRevue internationale de politique comparée | 31 | 2 | 2025-08-21 | p. 101-122 | 1370-0731
856 4 1 _uhttps://shs.cairn.info/revue-revue-internationale-de-politique-comparee-2024-2-page-101?lang=fr&redirect-ssocas=7080
999 _c1414017
_d1414017