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041 _afre
042 _adc
100 1 0 _aArtaud, Antonin
_eauthor
245 0 0 _aVan Gogh le suicidé de la société
260 _bGallimard,
_c2024.
520 _aDans Van Gogh le suicidé de la société, publié en 1947, Antonin Artaud fait de la violence de Van Gogh la réponse à l'obscénité haineuse du monde et des psychiatres ; de sa folie, une réponse de l'âme à l'imbecillité universelle qui lui souffle «Vous délirez». Alors Van Gogh s'est tué parce qu'il ne pouvait pas tuer le psychiatre, le docteur Gachet. Il s'est tué parce qu'il ne pouvait plus supporter ce «délire» qu'on attachait à ses pas. «Je vois à l'heure où j'écris ces lignes, le visage rouge sanglant du peintre venir à moi, dans une muraille de tournesols éventrés, dans un formidable embrasement d'escarbilles d'hyacinthe opaque et d'herbages de lapis-lazuli. Tout cela, au milieu d'un bombardement comme météorique d'atomes qui se feraient voir grain à grain, preuve que Van Gogh a pensé ses toiles comme un peintre, certes, et uniquement comme un peintre, mais qui serait, par le fait même, un formidable musicien.»
856 4 1 _uhttps://shs.cairn.info/van-gogh-le-suicide-de-la-societe--9782070761128?lang=fr&redirect-ssocas=7080
999 _c1436740
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