000 01440cam a2200133 4500500
005 20250921001215.0
041 _afre
042 _adc
100 1 0 _aMattéi, Jean-François
_eauthor
245 0 0 _aHeidegger et Hölderlin. Le Quadriparti
260 _bPresses Universitaires de France,
_c2001.
520 _aEn apparence l’enjeu est clair, il s’agit de dépasser la métaphysique ou de la déconstruire pour retrouver la question primordiale du sens de l’être. Comment faut-il entendre la nécessité de ce «dépassement de la métaphysique» ? Heidegger a répondu à ces questions en mentionnant, de manière explicite, le «tournant» (Kehre) propre de sa pensée, lequel permet moins d’effectuer le «dépassement» (Überwindung) que l’«appropriation» (Verwindung) de la métaphysique. Après cet épisode du «tournant» que l’on peut faire remonter à 1930, Heidegger se dé-tournera de la métaphysique pour se consacrer à la pure pensée de l’être, dans laquelle la poésie, celle de Hölderlin en particulier, jouera désormais un rôle déterminant. Le poète précède toujours le penseur au cœur de cette forêt profonde qu’est l’Être. Pour Heidegger comme pour Dante, l’homme est un poème qui s’achève sous le regard scintillant d’une étoile.
856 4 1 _uhttps://shs.cairn.info/heidegger-et-holderlin-le-quadriparti--9782130501138?lang=fr&redirect-ssocas=7080
999 _c1504541
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