000 01760cam a2200133 4500500
005 20251012001018.0
041 _afre
042 _adc
100 1 0 _aDauzat, Albert
_eauthor
245 0 0 _aL'argot de la guerre : D'après une enquête auprès des Officiers et Soldats
260 _bArmand Colin,
_c2007.
520 _aComment traduire l’horreur des tranchées, comment exprimer l’épouvante (un millier de morts par jour en moyenne), ou s’en affranchir par la dérision ? La Grande Guerre se donne à entendre via une inventivité lexicographique sans précédent. Se mêlent à l’argot parisien les mots des casernes de France et d’Algérie, les provincialismes et les créations de la guerre.Les abeilles sont les balles qui sifflent aux oreilles des malheureux zonards, les soldats. S’il est blessé par une aiguille à tricoter (baïonnette), par le zim-boum (obus de 88) ou par un quelconque Michel (mitrailleur allemand), le poilu parviendra peut-être à carotter la brute (faire la bête pour esquiver un ordre), acheter (dérober) du allouf (porc) et se rapprocher subrepticement de la marie-salope (cuisine roulante) pour becqueter…De tout ce vocabulaire né dans la boue et le sang du frontou dans les plaisirs de l’arrière, bien plus de mots que nous ne l’imaginons nous sont restés, transmis par la mémoire populaire ou… ce travail exemplaire d’Albert Dauzat.Pionnier de la patronymie, Albert Dauzat (1877-1945) a été mobilisé en 1914 et a publié les résultats de son enquête à la fin de la guerre.Préface d’Alain Rey.Introduction d’Odile Roynette (Université de Franche-Comté).
856 4 1 _uhttps://shs.cairn.info/largot-de-la-guerre--9782200347727?lang=fr&redirect-ssocas=7080
999 _c1512016
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