000 01991cam a2200169 4500500
005 20251012001133.0
041 _afre
042 _adc
100 1 0 _aTellermann, Esther
_eauthor
700 1 0 _a Michel, Moisan
_eauthor
700 1 0 _a Tellermann, Esther
_eauthor
700 1 0 _a Jacques, Pelletier
_eauthor
245 0 0 _aFrançois Rouan, les Ficelles de la tresse
260 _bHermann,
_c2020.
520 _aQue pourraient apprendre les psychanalystes d’une rencontre avec François Rouan, de la confrontation à son œuvre et à son dire ? Car c’est bien d’une rencontre qu’il s’agit ici, tout d’abord à l’Association lacanienne internationale, dans cette même rue de Lille où le peintre allait rendre visite à Jacques Lacan, puis dans l’atelier de Laversine lors d’un déjeuner. Mais aussi de la rencontre entre deux approches d’un même réel : pour les psychanalystes, celui dans la cure d’un sujet dont le désir sera à entendre dans le nouage d’une parole à sa vérité, pour le peintre, celui d’un « tableau qui tienne » dans sa fabrication par la découpe en bandes de deux tableaux entrelacés et formant un troisième. Un troisième qui fasse tresse, dissémine la figure représentée, déplace la visibilité ordinaire en voilant et dévoilant une absence, celle-là même de l’objet – ici le regard – qui relance le désir. C’est en effet dans l’épaisseur du plan, le mélange optique des couleurs, les superpositions, les entrelacs d’images fixes et en mouvement, mêlant histoire individuelle et collective, mémoire picturale et mémoire subjective en ce qu’il est convenu d’appeler « peinture », « photographie » ou « film », que François Rouan cherche cet objet qu’il rate mais dont il ne cesse de recomposer et d’interroger l’énigme pour en tisser les épiphanies.
856 4 1 _uhttps://shs.cairn.info/francois-rouan-les-ficelles-de-la-tresse--9791037003683?lang=fr&redirect-ssocas=7080
999 _c1512371
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