000			05025cam a2200169 4500500
005			20251017190244.0
041			_afre
042			_adc
100	1	0	_aBreton, Hervé _eauthor
245	0	0	_aPages de début
260			_c2025.
500			_a21
520			_aIntroduction: The statement experiential knowledge in healthcare refers to a category of resources shaped by patients through their encounter with illness, tested by the experience of vulnerability. Two key objectives guide this study: to conduct a longitudinal analysis of the statement’s diffusion, first within the humanities and social sciences, then in the healthcare domain; and to map the research areas and fields of application identified in the scientific literature. This approach enables an examination of the disciplinary and theoretical anchors from which the regimes of validity of experiential knowledge in healthcare are organized, across both practice and research contexts. Method: The study takes the form of a literature review focused on the statement experiential knowledge in healthcare. It is structured along two complementary dimensions: a longitudinal approach, aimed at examining the conditions under which this statement emerged; and a lateral approach, designed to investigate its diffusion by analysing data obtained from the Isidore (humanities and social sciences) and PubMed (health sciences) databases. Results: Three levels of results are formalized. The first concerns the establishment of a chronology that makes it possible to understand the temporal dynamics of the concept’s diffusion. The second relates to its fields of application in medicine and healthcare, through the mapping of contexts and research areas. The third reveals the network of notions that contribute to the construction of this paradigm. Discussion: The statement experiential knowledge in healthcare is shaped by two contradictory dynamics. On the one hand, it is marked by an increasingly widespread and diversified diffusion across various contexts (mental health, chronic illness, therapeutic education, etc.). On the other hand, paradoxically, the definitional work required to integrate knowledge and experience into a single coherent notion remains unfinished and does not systematically account for embodied experiences through documented and rigorous methodologies.
520			_aIntroduction : L’énoncé savoir expérientiel en santé désigne une catégorie de ressources forgées par les patients au contact de la maladie, à l’épreuve de l’expérience de la vulnérabilité. Deux enjeux guident cette étude : analyser de manière longitudinale la diffusion du terme, d’abord en sciences humaines et sociales puis dans le domaine de la santé ; et cartographier les terrains de recherche et les domaines d’application identifiés dans la littérature scientifique. Cette démarche permet d’analyser les ancrages disciplinaires et théoriques à partir desquels s’organisent les régimes de validité du savoir expérientiel en santé, dans les pratiques et les recherches. Méthode : La démarche est conduite à partir d’une revue de littérature portant sur l’énoncé savoir expérientiel en santé. Sa réalisation conjugue deux plans : une approche longitudinale, visant l’examen des conditions d’émergence de cet énoncé ; une approche dite latérale, dont l’enjeu est d’examiner la diffusion de cette notion à partir des données produites via les bases Isidore (sciences humaines et sociales) et PubMed (santé). Résultats : Trois niveaux de résultats sont formalisés. Un premier niveau porte sur l’établissement d’une chronologie permettant d’appréhender, de manière temporelle, la diffusion du concept ; un deuxième concerne l’identification des domaines d’application en médecine et en santé, via la cartographie des contextes et des champs de recherche ; un troisième met au jour le réseau des notions qui participent à la constitution de ce paradigme. Discussion : L’énoncé « savoir expérientiel en santé » est traversé par deux dynamiques contradictoires. D’une part, il est marqué par une diffusion qui s’intensifie et se diversifie dans de nombreux contextes (santé mentale, maladie chronique, éducation thérapeutique, etc.). D’autre part, paradoxalement, le travail de définition permettant d’intégrer, dans un même énoncé, savoir et expérience reste inabouti, et ne prend pas systématiquement en compte, à partir d’une méthodologie documentée, les vécus du corps. ‘Archaeology analyses the degree and form of permeability of a discourse: it provides the principle of its articulation over a chain of successive events; it defines the operators by which the events are transcribed into statements [énoncés]’ (Foucault [1: p.167])
786	0		_nEspaces et sociétés | 195 | 2 | 2025-09-23 | p. 1-6 | 0014-0481
856	4	1	_uhttps://shs.cairn.info/revue-espaces-et-societes-2025-2-page-1?lang=fr&redirect-ssocas=7080
999			_c1551492 _d1551492