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100 1 _aLe Villain, Yvon
245 0 1 _aGerville Réache La Vérité - Tome 3
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520 _aCe tome est consacré à son dernier mandat (1902-1906). Deux destins se sont croisés. Légitimus et Gerville-Réache firent route ensemble jusqu'en 1900. Ils avaient le même idéal : le relèvement du pays. Ils l'exprimaient différemment, voilà tout. L'union républicaine qu'ils formaient contre les hommes du passé, contre les réactionnaires, contre les isaakistes, ces conservateurs traîtres à leur pays, cimentait cette alliance tacite qui puisait ses racines dans les lointaines terres d'Afrique. De grands espoirs semblaient naître à partir de 1892, avec l'arrivée de Légitimus sur la scène politique. Allait-on voir enfin une représentation parlementaire unie sur un même programme républicain ? Allait-on pouvoir enfin sur la Grande-Terre, comme le proposait Gerville-Réache dès 1879, repenser ce modèle économique issu d'un autre âge, en développant les cultures secondaires ? La Guadeloupe allait-elle sortir du carcan politique et économique qui l'étouffait ? En 1898, la Guadeloupe envoie au Parlement Légitimus et Gerville-Réache, un Noir et un Mulâtre, tous deux soucieux de réformes sociales. Pourquoi ces hommes ne s'entendent-ils pas ? Pourquoi Légitimus, le député de Pointe-à-Pitre, qui appelait les Nègres à voter pour les Nègres, offre-t-il en 1902 son siège de député de la Grande-Terre à un Blanc, à Gérault-Richard, un journaliste véreux et sans scrupules, inconnu en Guadeloupe ? A Paris fin janvier 1904, ses collègues le préfèrent à Jean Jaurès, le leader socialiste, à la vice-présidence de la Chambre. Il est réélu à ce poste l'année suivante, puis en 1906. Si la Chambre des députés et la France rendent hommage au Guadeloupéen, l'histoire a retenu qu'il fut battu aux législatives de mai 1906 en Basse-Terre, par Gérault-Richard. Il laisse alors cette tribune du Parlement, ce siège qu'il affectionnait tant et où il s'était assis 25 ans plus tôt. Il se retire sans faire de déclaration. En soldat. Il meurt de chagrin le 30 mai 1908.
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