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245 0 1 _aVieux-Pont ou Les oubliés de la mangrove
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520 _aVieux-Pont est un quartier insalubre de la Martinique qui défraya la chronique parce qu'il était, aussi un des lieux du commerce de la drogue terrifiante qu'est le crack. Cet ouvrage sur Vieux-Pont est celui du constat qu'une époque est révolue. Les auteurs, utilisant divers champs de l'anthropologie et de la sociologie (l'espace - la famille - les modes de consommations - la religion - le travail) et divers outils (les récits de vie, le questionnaire informatisé, l'histoire, l'anthropologie visuelle) montrent qu'il faut abandonner certains poncifs pour comprendre la Martinique du xxie siècle. L'impact de la société de plantation est minoré ainsi que les discours velléitaires sur la richesse des pratiques traditionnelles. Les analyses indiquent que les pratiques traditionnelles, sans grandes transformations, sont ouvertes aux trafics et facilitent l'intrusion de la drogue dans « le grand marché », autre terme pour désigner Vieux-Pont. De même l'approche qui est faite de la famille martiniquaise est proposée en dehors des schémas rassurants, notamment ceux de la matrifocalité, car elle s'avère incapable de répondre à « l'attente coutumière ». L'ouvrage est la narration d'un transfert d'une population qui créa un lieu mais ne put lui donner un ancrage suffisant pour en faire un véritable quartier, un des lieux d'identité de la commune du Lamentin. A travers l'histoire de ces gens, avant, pendant et après leur déménagement vers d'autres quartiers, dans des logements construits par la commune pour briser le cycle de la pauvreté et de l'insalubrité, nous comprenons les raisons du délitement des modalités de la résistance martiniquaise à l'exclusion. A une autre époque, cette résistance avait su créer des banlieues vivifiantes autour de la ville. Serge Domi et William Rolle ont travaillé sur le quartier de Texaco (1984-1985), première opération de réhabilitation de l'habitat insalubre en Martinique, dans le cadre du Contrat famille sur la ville de Fort-de-France. Ils furent membres de la revue de sciences humaines et de littérature Carbet - 1985-1996 - à l'origine du « Prix Carbet de la Caraïbe ».
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