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041 _afre
042 _adc
100 1 0 _aSagi-Schwartz, Abraham
_eauthor
700 1 0 _aVan IJzendoorn, Marinus
_eauthor
700 1 0 _aGrossmann, Klaus E.
_eauthor
700 1 0 _aJoels, Tirtsa
_eauthor
700 1 0 _aGrossmann, Karin
_eauthor
700 1 0 _aScharf, Miri
_eauthor
700 1 0 _aKoren-Karie, Nina
_eauthor
700 1 0 _aAlkalay, Sarit
_eauthor
245 0 0 _aLes survivants de l'Holocauste et leurs enfants
260 _c2004.
500 _a98
520 _aRésuméAu cours de l’Holocauste, un trauma extrême a été infligé aux enfants survivants. Deux questions sont essentielles dans cette recherche : d’abord, les enfants survivants de l’Holocauste montrent-ils toujours des traces de leurs expériences traumatiques, même après plus de cinquante ans ? Deuxièmement, le trauma a-t-il été transmis à la génération suivante, c’est-à-dire aux enfants des survivants de l’Holocauste ? La recherche sur les enfants survivants de l’Holocauste peut permettre de découvrir des effets débilitants des traumatismes extrêmes liés à la guerre, mais peut aussi montrer les réserves étonnantes en matière de résilience et d’énergie humaine. Des procédures soigneuses de constitution de l’échantillon ont été employées pour réaliser un modèle quasi expérimental sur trois générations, incluant 98 familles avec grands-mères, mères et leurs jeunes enfants. Nous montrons ici que le traumatisme de l’Holocauste a des effets notables sur les enfants survivants (qui sont maintenant des grands-mères), en termes de stress post-traumatique et de représentations non intégrées d’expériences traumatiques, mais que ces effets n’atteignent pas leur capacité d’adaptation générale. D’autre part, les effets traumatiques ne se sont pas transmis aux différentes générations, ce qui suggère la nature résiliente des soins parentaux, même chez ceux qui ont été exposés à des atrocités inhumaines. Les survivants de l’Holocauste semblent avoir été capables d’isoler leurs expériences au cours de la Seconde Guerre mondiale, et de protéger leurs enfants.
520 _aDuring the Holocaust, extreme trauma was inflicted on child survivors. Two questions are central to the current investigation : First, do Holocaust child survivors still show marks of their traumatic experiences, even after more than 50 years ? Second, has the trauma been « passed on » to the next generation, that is, to the children of Holocaust child survivors ? Research on Holocaust child survivors may uncover debilitating effects of extreme war-related trauma, but also surprising reserves of human stamina and resilience. Careful sampling procedures were employed to form a quasi-experimental design with three generations, including 98 families with grandmother, mother, and their infant. Here we show that the Holocaust trauma had noticeable effects on child survivors (now grandmothers) in terms of traumatic stress and unresolved representations of traumatic experiences, but not with regard to their general adaptation. Also the traumatic effects did not transmit across generations, suggesting the resilient nature of parenting of even those exposed to inhuman atrocities. Holocaust child survivors seem to have been able to insulate their World-War II experiences, and protect their children from being infected as well.
690 _aHolocauste
690 _arésilience
690 _atransmission intergénérationnelle
690 _aHolocaust
690 _aintergenerational transmission
690 _aresiliency
786 0 _nDevenir | 16 | 2 | 2004-06-01 | p. 77-107 | 1015-8154
856 4 1 _uhttps://shs.cairn.info/revue-devenir-2004-2-page-77?lang=fr&redirect-ssocas=7080
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