000 04032cam a2200265 4500500
005 20251214042509.0
041 _afre
042 _adc
100 1 0 _aEl Gamrani, Younes
_eauthor
700 1 0 _aKrati, Khadija
_eauthor
245 0 0 _aLes effets indésirables des thiopurines au cours du traitement d’entretien de la maladie de Crohn
260 _c2017.
500 _a8
520 _aIntroduction : L’azathioprine (AZA) et le 6-mercaptopurine (6MP) sont des immuno-suppresseurs de la famille des thiopurines fréquemment utilisés dès les années 1960 et remarquablement efficaces dans le traitement d’entretien de la maladie de Crohn (MC).Leur utilisation actuellement bien codifiée et largement sollicitée en gastroentérologie n’est pas sans risques. En effets, des d’effets indésirables (EI) parfois sévères peuvent survenir tels que les lymphomes ainsi que des anomalies hématologiques et hépatiques. Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective de 174 cas de maladie de Crohn colligés au sein du service de gastroentérologie du CHU Mohammed VI sur une période de 5 ans (janvier 2008 - août 2013). Des EI médicamenteux ont été recherchés chez tous les malades ayant bénéficié d’un traitement d’entretien par des thiopurines. Résultats : 118 patients avaient bénéficié d’un traitement d’entretien dont 71 patients par des thiopurines (60,1 %).23 EI étaient enregistrés chez 15 malades (21,1 %). Il s’agissait d’EI hématologiques dans 91,3 % des cas.L’EI était bénin, n’ayant pas nécessité une modification du traitement dans 17,3% des cas, et un arrêt définitif a été recommandé dans 43,5 % des cas.L’évolution était bonne avec régression de l’effet dans les tous les cas. Conclusion : L’usage des thiopurines a nettement augmenté ces dernières années au cours des MICI. Malgré le nombre important d’EI enregistrés, le rapport bénéfice/risque généralement bon a permis, par une surveillance clinique et biologique stricte d’éviter l’augmentation des risques liés à la double immunosuppression, et de retarder le recours à la chirurgie.
520 _aIntroduction: Azathioprine (AZA) and 6-mercaptopurine (6MP) are the immunosuppressive family of thiopurine frequently used in the 1960s and remarkably efficient in the remission treatment of Crohn’s disease (CD). Their use is currently well codified and widely applied in gastroenterology but is not without risks. Indeed, side effects (SE) sometimes severe can occur such as lymphomas, hematological and liver abnormalities. Materials and methods: This is a retrospective study of 174 cases of Crohn’s disease collected in the gastroenterology department at the university hospital of Mohammed VI over a 5-year period (January 2008 - August 2013). Medicated SE were sought in all patients who received remission treatment with thiopurine. Results: 118 patients received remission therapy including 71 patients with thiopurine (60.1%). 23 SE were recorded in 15 diseases (21.1%). Hematological AEs occurred in 91.3% of cases. Side effects were benign and did not require treatment modification in 17.3% of cases, and a final judgement was recommended in 43.5% of cases. The outcome was good with regression of the effect in all cases. Conclusion: The use of thiopurine increased significantly in recent years in IBD. Despite the large number of SEs recorded, the risk/benefit ratio is usually good provided a strict clinical and laboratory monitoring to avoid the increased risk associated with dual immuno-suppression, and delay the need for surgery.
690 _aCrohn’s disease
690 _aEffets indésirables
690 _aMaladie de Crohn
690 _aRemission therapy
690 _aSide effects
690 _aThiopurines
690 _aTraitement d’entretien
786 0 _nHegel | 2 | 2 | 2017-04-01 | p. 107-112 | 2269-0530
856 4 1 _uhttps://stm.cairn.info/revue-hegel-2017-2-page-107?lang=fr&redirect-ssocas=7080
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