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520 _aOù va la Hongrie ? Celle que construit à marche forcée, depuis avril 2010, le nationaliste conservateur Viktor Orban, appuyé sur une majorité des deux tiers, peut-elle devenir un modèle pour une Union européenne en crise, ou au contraire l'un des germes les plus virulents de sa dissolution ? Longtemps considérée comme la plus riante des « démocraties d'Europe de l'Est », ce pays avait donné l'exemple d'une transition pacifique vers le postcommunisme. Très vite, trop vite, il a ouvert son économie aux forces du marché, en espérant qu'elles lui apporteraient progrès et prospérité. Son intégration dans l'Union européenne, en 2004, était censée lui permettre de surmonter l'immense frustration engendrée par le traité de Trianon, en 1920, qui avait ôté à une nation millénaire plus des deux tiers de son territoire, et trois millions et demi d'habitants de culture magyare. Mais aucune de ces questions inscrites au fer rouge dans la psyché hongroise n'a été résolue. Elles ressurgissent à la faveur de la « révolution » menée par M. Orban, jadis enfant prodige de la démocratisation, décidé à ne pas laisser revenir au pouvoir ses adversaires de gauche, quitte à verrouiller l'alternance et à utiliser des moyens peu orthodoxes pour remplir les caisses de l'État. La droite au pouvoir reprend ainsi des pans entiers du programme du parti d'extrême droite Jobbik, qu'elle prétend endiguer. La préférence nationale économique, le contrôle accru des médias, le culte d'un passé mythifié, la chasse aux pauvres et la tolérance envers l'antisémitisme sont devenus des traits marquants de la politique hongroise. À Bruxelles comme à Washington, on s'inquiète de cette dérive, d'autant plus dangereuse qu'elle intervient sur fond de crise de l'euro et de la construction communautaire. Car la Hongrie reste, pour le meilleur et pour le pire, un aiguillon au flanc de l'Europe, un sulfureux laboratoire du nationalisme.
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