000 02526cam a2200277zu 4500
001 10276786
003 FRCYB10276786
005 20250107123902.0
006 m o d
007 cr un
008 250107s2008 fr | o|||||0|0|||fre d
020 _a9782809800906
035 _aFRCYB10276786
040 _aFR-PaCSA
_bfr
_c
_erda
100 1 _aMessadié, Gerald
245 0 1 _aSaladin
_bChevalier de l'Islam
_c['Messadié, Gerald']
264 1 _bL'Archipel
_c2008
300 _a p.
336 _btxt
_2rdacontent
337 _bc
_2rdamdedia
338 _bc
_2rdacarrier
650 0 _a
700 0 _aMessadié, Gerald
856 4 0 _2Cyberlibris
_uhttps://international.scholarvox.com/netsen/book/10276786
_qtext/html
_a
520 _aLe concept de djih'd revient sans cesse dans l'actualité. Chaque fois, le nom de Saladin (1137-1193) est brandi comme un symbole par les islamistes. L'un des héros arabes par excellence, il incarne l'idéal éternel du dévot chevalier, courageux défenseur de la juste cause. À ce titre, il est entré dans la galerie des héros mythiques, aux côtés d'Alexandre, Gengis Khan, Bolivar. Or, Yousouf Salah el-Dine (« Joseph Arme de la foi ») fut-il vraiment le grand guerrier que tant d'historiens ont décrit, voire sanctifié, et dont un Saddam Hussein s'était fait la réincarnation ?Son principal titre de gloire reste la reconquête de Jérusalem, en 1187. À la division des chrétiens, il opposa l'unité des musulmans ; à leur fougue, sa patience. Son mot d'ordre : « Mort aux infidèles ! » Cet événement déclencha la 3e croisade, mais Saladin vengea l'honneur en exécutant lui-même au sabre Réginald de Ch'tillon, dernier roi de Jérusalem, qui avait enlevé sa soeur en pleine trêve et avait blasphémé en promettant de raser le tombeau de ce « maudit chamelier ».Saladin mérite-t-il l'aura qui est la sienne ? Quand il ordonne de brûler les Arméniens du Caire avec de la poix ou quand il fait incendier la région de Mansouriyeh (dans l'actuel Liban), quand il égorge de ses mains le vizir fatimide Chawar ou l'impudent Renaud de Ch'tillon, anciens et modernes glissent discrètement... Maints autres épisodes de sa vie appellent encore à nuancer le portrait enjolivé qui s'est imposé au fil des siècles.S'aidant de documents d'origine, Gerald Messadié peint une fresque vigoureuse de l'islam médiéval. Son livre se double d'une réflexion sur la signification du djih'd et ses déclinaisons à travers les siècles.
999 _c24655
_d24655