000 | 03128cam a2200277zu 4500 | ||
---|---|---|---|
001 | 41000213 | ||
003 | FRCYB41000213 | ||
005 | 20250107124150.0 | ||
006 | m o d | ||
007 | cr un | ||
008 | 250107s2006 fr | o|||||0|0|||fre d | ||
020 | _a9782845780521 | ||
035 | _aFRCYB41000213 | ||
040 |
_aFR-PaCSA _bfr _c _erda |
||
100 | 1 | _aRétif de La Bretonne, Nicolas-Edme | |
245 | 0 | 1 |
_aMes Inscripcions (1779-1785) - Journal (1785-1789) _c['Rétif de La Bretonne, Nicolas-Edme'] |
264 | 1 |
_bManucius _c2006 |
|
300 | _a p. | ||
336 |
_btxt _2rdacontent |
||
337 |
_bc _2rdamdedia |
||
338 |
_bc _2rdacarrier |
||
650 | 0 | _a | |
700 | 0 | _aRétif de La Bretonne, Nicolas-Edme | |
856 | 4 | 0 |
_2Cyberlibris _uhttps://international.scholarvox.com/netsen/book/41000213 _qtext/html _a |
520 | _aEn cette année 2006 où l’on célèbre le bicentenaire de la mort de Rétif de la Bretonne (1734-1806), la meilleure façon de le rendre vivant était sans doute de publier enfin une partie de ses écrits intimes. Rétif eut une conscience particulièrement aiguë de la fuite du temps, de l’importance de la mémoire, de la nécessité d’échapper à l’instant. Il nous dit dans Monsieur Nicolas, son autobiographie, avoir tenu dès son jeune âge des cahiers où étaient notés les événements importants de sa vie (les memoranda). Ces cahiers, qui servent de base à une partie de Monsieur Nicolas, sont perdus, mais ce qui est parvenu jusqu’à nous sont des liasses de feuillets manuscrits qui témoignent d’un désir continu d’enregistrement. Mes Inscripcions sont un relevé des inscriptions gravées de 1779 à 1785 sur les parapets de l’île Saint-Louis, au cours de promenades quotidiennes. Muni d’une clé, ou d’un fer, il marque la pierre d’une date, accompagnée le plus souvent de quelques mots abrégés, latins de préférence. Ce sont bien des graffiti avant la lettre (le mot date de la fin du 19e siècle), et du reste les enfants de l’île crient Griffon! au passage de Rétif. Le griffon, c’est celui qui griffe la pierre avec un poinçon (graphium en latin, origine du mot graffiti) et aussi celui qui griffonne des chiffres et des mots peu lisibles. Il est à la fois inquiétant et risible. Mais pour lui, il ne s’agit pas de laisser sa trace au regard des passants. Il s’agit d’un rite sérieux, à usage intime: retrouver le temps passé, au jour marqué, année après année, et se procurer ainsi, selon l’expression de Rétif, «un véritable aliment de sensibilité». Ce graffitomane n’avait rien d’un exhibitionniste. Mais il s’aperçoit que ses notes lapidaires (sans doute gravées peu profondément) ne sont pas à l’abri de la disparition. En 1785, il décide donc, pour assurer leur conservation, de les recueillir sur papier. Il prend alors plaisir à les développer, surtout celles qui sont relatives à son histoire d’amour avec Sara. Son projet est d’en faire «une espèce de livre» et de les annexer à Monsieur Nicolas, dont il vient d’achever le manuscrit. Ce projet ne se réalisera pas. ... | ||
999 |
_c24900 _d24900 |