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041 _afre
042 _adc
100 1 0 _aKelsen, Hans
_eauthor
700 1 0 _a Schlegel, J.-L.
_eauthor
245 0 0 _aLa notion d'État et la psychologie sociale
260 _c1988.
500 _a20
520 _aComment comprendre l’État comme une unité dépassant les individus ? Hans Kelsen part de cette question méthodologique pour montrer les limites d’une genèse psychosociologique de l’État. Par rapport aux tendances « interactionnistes » d’une sociologie inspirée par Simmel, la théorie des foules (Sighele, Le Bon), telle qu’elle est approfondie par Freud, présente certes l’avantage de penser l’« unité » d’une collectivité sans tomber dans l’hypostase d’une conscience supra-individuelle. Cependant l’État est une réalité différente de celle de la foule, même si, après Mc Dougall, on distingue entre les « foules inorganisées » et les « foules artificielles » qui seraient stables et sans identification à une unité incarnée dans le chef. En fait, l’État ne peut être différencié d’autres systèmes (comme la religion ou la nation) que d’après les contenus spirituels. Il s’agit d’un complexe théorique relevant d’une réflexion orientée vers la validité normative, et non pas vers l’efficacité positive. Cela suppose une approche juridique située tout à l’opposée de l’approche sociologique de Durkheim.
786 0 _nHermès, La Revue | 2 | 2 | 1988-08-01 | p. 134-165 | 0767-9513
856 4 1 _uhttps://shs.cairn.info/revue-hermes-la-revue-1988-2-page-134?lang=fr
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