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100 1 _aDuras, Claire-Louisa-Rose-Bonne Lechal de Kersaint
245 0 1 _aMémoires de Sophie, suivi de Amélie et Pauline
_bRomans d’émigration (1789-1800)
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520 _aClaire de Kersaint, duchesse de Duras (1777-1828), a connu une grande célébrité de son vivant. Amie de Chateaubriand qui la nommait sa «sœur», elle a tenu, sous la Restauration, le plus important salon de Paris, y réunissant, sur fond de faubourg Saint-Germain, des savants (Cuvier, Humboldt, l’astronome Arago…), des écrivains et des hommes politiques (Chateaubriand, Talleyrand, Lamartine, Benjamin Constant…). Si madame de Duras, au cœur d’un contexte politiquement agité, a laissé le souvenir d’une grande dame supérieure à l’esprit de parti, elle doit également demeurer comme écrivain majeur. Ses romans lui ont valu une renommée européenne. Ourika et Édouard, publiés en 1824 et 1825, ont connu un immense succès. Son troisième ouvrage, Olivier ou le Secret, a fait scandale avant même de paraître. Abordant le sujet délicat de l’impuissance, il a suscité une intense curiosité, de Stendhal notamment qui y trouva le sujet d’Armance. On a réuni ici sous le titre Romans d’émigration, deux textes inédits : Mémoires de Sophie et Amélie et Pauline, rédigés en 1823 et 1824, et conservés dans des archives privées jusqu’à nos jours. Après la mort dramatique de son père, guillotiné en 1793 pour avoir refusé de voter la mort du Roi, Claire de Duras et les siens doivent quitter la France. L’exil constitua pour elle une tragédie, mais ce fut également une source d’inspiration féconde. Témoignages historiques de première main, ces Mémoires de Sophie sont une interrogation romanesque de l’émigration. Celle-ci fut-elle une erreur, une expiation, une faute ? Comment vivre ce bouleversement produit par la Révolution française et peut-on survivre dans un monde radicalement transformé ? Telles sont quelques-unes des questions posées dans ces romans écrits dans une langue qui tient sa perfection du classicisme et sa trame intime d’un sentiment prématurément romantique : Claire de Duras réunissait, selon Chateaubriand, « la force de la pensée de madame de Staël à la grâce du talent de madame de Lafayette ». « Merveilleux compromis » ajoute Sainte-Beuve dans ses Portraits de femmes.
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