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100 1 _aFenzi, Enrico
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_bJournal des Brigades rouges
_c['Fenzi, Enrico']
264 1 _bLes Belles Lettres
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520 _aUn homme traqué par la police italienne revient sur son passé, à la faveur d’un voyage dans un train de nuit. C’est un terroriste. Ce qu’il nous conte, de manière savamment décousue, souvent à la manière «distanciée» d’un roman d’espionnage, c’est l’histoire véridique d’un homme, d’un professeur d’université, devenu membre des Brigades rouges. Il s’interroge douloureusement sur le sens de son engagement, en voyant l’idéal révolutionnaire justifier les horreurs et la barbarie, et jusqu’aux règlements de compte entre camarades emprisonnés. Mais ce «juste» égaré n’est pas un personnage de roman, c’est l’auteur lui-même. Il nous livre ses souvenirs de brigadiste ; l’époque où il n’est encore qu’un simple sympathisant, puis les premiers contacts, l’engagement de plus en plus profond, l’entrée dans la clandestinité et enfin la vie en prison. Son livre est un journal, mais on pourrait dire aussi bien des «mémoires», ou même des «confessions», tant il mêle de registres différents, dans un style parfaitement maîtrisé. C’est aussi une belle galerie de portraits des membres des Brigades, en particulier de leur chef Moretti, ou d’autres figures, plus émouvantes, d’idéalistes naïfs qui seront impitoyablement écrasés. Le regard sans complaisance – y compris pour lui-même –, mais d’une grande dignité, que l’auteur porte sur ces événements n’est jamais celui de l’historien ni celui de l’idéologue. Il nous rapporte des épisodes tour à tour glaçants, dérisoires, pathétiques, choisis uniquement pour ce qu’ils révèlent de ses sentiments de brigadiste, de ses relations avec ses camarades mais aussi avec ceux qui le rattachaient encore à la vie ordinaire : sa femme et ses enfants.
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