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100 1 _aBenhamou, Noëlle
245 0 1 _aGuy de Maupassant
_bLes écrivains vagabondent
_c['Benhamou, Noëlle', 'Ottaviani, Thierry', 'Passanmeau, Edouard']
264 1 _bEditions Alexandrines
_c2013
300 _a p.
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520 _aEn 1885, Maupassant acheta un voilier qu’il baptisa le Bel-Ami. L’énorme succès du roman lui permettait de naviguer, de s’offrir les services de deux matelots, de jouir de la chaleur et de l’infini de la mer en solitaire. Entre deux sorties sur l’eau en compagnie d’amis et de la haute société folâtre, il naviguait seul, de Marseille à Menton en faisant du cabotage. Certains jours, le Bel-Ami restait ancré dans la rade d’Agay. Sous les yeux étonnés de ses matelots, Maupassant se baignait. Ou bien il demeurait de longues heures à contempler ce coin de côte sauvage et colorée qu’il aimait « parce que le Parisien, l’Anglais, l’Américain, le rastaquouère ne l’ont pas encore empoisonné ». Après des rêveries sur le pont, sous la lune, il reprenait la mer. À Saint-Raphaël, il accosta un matin où un groupe de personnes s’assemblait sur le quai devant la toute neuve église Notre-Dame de la Victoire. Il s’approcha. C’était un mariage et on livrait une épouse à un homme – par convention. Lui, avait décrété : « Je ne me marierai jamais. » Il aimait trop les femmes pour s’attacher à une seule. Son opinion : « Un baiser légal ne vaut jamais un baiser volé. »Comment nos auteurs préférés vivent-ils quand ils s’interrompent d’écrire ? Certains vont et viennent, se promènent, vagabondent. D’autres se posent, le temps d’une saison ou d’une tranche de vie, avec femme, compagnon ou amis.Ils habitent des lieux de passage ou des demeures, qu’ils imprègnent de leur parfum. Leurs meilleurs biographes les ont suivis et nous racontent.
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