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100 1 0 _aMonteils-Laeng, Laetitia
_eauthor
245 0 0 _aLa valeur de l’enfance chez Aristote
260 _c2017.
500 _a67
520 _aEn dépit de son « naturalisme », l’éthique aristotélicienne ne valorise guère la figure de l’enfant. Non conforme à la nature ( kata phusin), l’enfant doit plutôt être rectifié dans ses tendances spontanées. Obsédé par le plaisir, il serait presque déréglé par nature. Parce qu’elle est rationnelle donc humaine seulement en puissance, Aristote ne retient de l’enfance que les déficiences. L’enfant est maladivement faible, physiquement disproportionné, et surtout étranger à la raison. Il semble plus proche de l’animal que de l’homme mature. Questionner la valeur de l’enfance nous invite à redéfinir ce que nous entendons par « naturalisme » quand nous parlons de l’éthique d’Aristote.
520 _aAristotle’s Perception of ChildhoodDespite its “naturalism”, Aristotle’s ethics does not emphasize the goodness of child. Not in accordance with nature (kata phusin), impulsive movements of child must be rectified. Obsessed by pleasure, child is almost intemperate by nature. Because childhood is rational and human only potentially, Aristotle just underlines its weakness. Child is pathologically weak, physically disproportionate, and above all irrational. He seems to be closer from animal than from a mature man. Examine childhood and its value leads us to explore what we call “naturalism” when we talk about Aristotle’s ethics.
690 _aÉducation
690 _aEnfance
690 _aPsychologie antique
690 _aNaturalisme
690 _aDésir
690 _aRaison
690 _aReason
690 _aAncient Psychology
690 _aEducation
690 _aChildhood
690 _aNaturalism
690 _aDesire
786 0 _nArchives de philosophie | 80 | 4 | 2017-10-12 | p. 659-676 | 0003-9632
856 4 1 _uhttps://shs.cairn.info/revue-archives-de-philosophie-2017-4-page-659?lang=fr&redirect-ssocas=7080
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