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_bRoman ouessantin
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520 _aLe penzé (bris, épave en breton) est le leit-motiv de ce roman paru initialement en 1904. C’est l’appât du penzé qui fait découvrir aux habitants, très « spécialisés » dans les naufrages du château de l’île Keller (située au large d’Ouessant), un naufragé survivant. Ce Provençal va, petit à petit, recouvrer la santé et s’intégrer dans cette société très particulariste qu’est encore la population d’Ouessant à la fin du XIXe siècle. S’intégrer jusqu’à tomber amoureux et épouser la fille de son sauveteur, Mac’haïdik. Pourtant la vie à Ouessant — et à Keller — de cet aubain étranger ne trouve pas sa juste place — nostalgie de la marine oblige... Il sombre alors dans l’ivrognerie (mal du siècle !) que Mac’haïdik tente désespérément de contrer en le décidant à une nouvelle existence sur le continent... Un roman typé et bien documenté sur l’île d’Ouessant, ses particularités, ses habitants, leurs mentalités spécifiques. L’île d’épouvante est un roman à redécouvrir ; peut-être fut-il éclipsé par le succès de l’ouvrage d’André Savignon, paru en 1912, Les Filles de la Pluie, qui, à l’époque, s’attachait à une vision plus actuelle de l’île. Emile Vedel (1858-1937), officier de marine, homme de lettre, ami de Pierre Loti, est notamment l’auteur de Lumières d’Orient (1901), Sur nos fronts de mer (1918). On lui doit également une traduction du Roi Lear de W. Shakespeare, réalisée conjointement avec Pierre Loti.
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