000 04015cam a2200313 4500500
005 20250118003845.0
041 _afre
042 _adc
100 1 0 _aHatziyiakoumis, Manolis K.
_eauthor
245 0 0 _aLa réforme musicale de 1814 et la Grande Église du Christ
260 _c2021.
500 _a91
520 _aCet article est un exposé en diachronie de l’esprit artistique et scientifique qui entretient la tradition de la musique ecclésiastique byzantine, dont la fonction liturgique et l’esthétique sont indissociables de la pensée et de la vie religieuse de la Nation. L’auteur traite des nécessités induites par le passage des époques et des façons érudites et créatives dont certains musiciens ont transmis le chant byzantin, savoir oral également conservé dans des manuscrits. Deux étapes marquent ce parcours : d’abord, la période 1650-1720 qui voit un premier renouvellement des genres musicaux et une première tentative de simplification de la notation musicale. Puis, en 1814 a lieu la Réforme de la Nouvelle Méthode, liée à la renaissance de l’hellénisme et secondée par le Patriarcat de la Grande Église du Christ, qui détermina le mode de transmission de la musique byzantine jusqu’à nos jours. Il s’agit de la consécration d’un système d’écriture simple, analytique et d’un emploi aisé a contribué de façon décisive à ce que l’éducation musicale devienne rapidement (et depuis lors) un acquis du grand nombre, tandis qu’elle a conduit d’autre part à l’autre réussite de l’époque, à savoir la consécration de la typographie musicale (en 1820). À chaque époque, l’évolution de la musique byzantine est liée à des figures érudites qui publient des traités et rédigent des exégèses, transcrivent les anciennes notations, composent des mélodies, dispensent un enseignement et sont parfois un lien entre la musique occidentale et byzantine : ils sont l’expression des connaissances d’une collectivité historique et des valeurs d’un idéal national et religieux.
520 _aThe present paper aims to show the artistic and scientific spirit which transfuses the tradition of Byzantine ecclesiastical music whose function is not separatable from the religious thought and life of the Nation. The author analyses the cultural necessities engendered by the passing of time and the erudite and creative means of musicians in order to meet them. There are two milestones in this process of keeping alive an oral knowledge which is also written in manuscripts : first, the period 1650-1720 which marks a first attempt to regenerate the musical genres and to simplify the musical notation. Second, in 1814, the Reform of the New Method, connected to the rebirth of Hellenism and aided by the Patriarchate of the Great Church of Christ, which proved decisive for the transmission of Byzantine ecclesiastical music till today. In the entire course of its evolution, Byzantine music is related to great figures of erudite musicians who publish theoretical essays and exegeses, transcribe ancient notations, compose new melodies, provide teaching and, sometimes, constitute a link between Occidental and Byzantine music. They express the whole of the musical knowledge of the Hellenic historic community as well as the values of its national and religious ideal.
690 _anotation musicale
690 _aRéforme de la Nouvelle Méthode en 1814
690 _amusique ecclésiastique byzantine
690 _amanuscrits
690 _aGrands Maîtres
690 _ahellénisme
690 _ahellenism
690 _aGreat Masters
690 _amusical notation
690 _aReform of the New Method in 1814
690 _amanuscripts
690 _aecclesiastical byzantine music
786 0 _nÉtudes Balkaniques | 24 | 1 | 2021-04-06 | p. 181-207 | 1260-2116
856 4 1 _uhttps://shs.cairn.info/revue-etudes-balkaniques-cahiers-pierre-belon-2020-1-page-181?lang=fr&redirect-ssocas=7080
999 _c325952
_d325952