000 01277cam a2200157 4500500
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041 _afre
042 _adc
100 1 0 _aHelmer, Étienne
_eauthor
245 0 0 _aPhilosophies grecques du mendiant
260 _c2013.
500 _a29
520 _aLes philosophes grecs n’ont en général pas porté à la condition du mendiant autant d’intérêt qu’à celle du pauvre. Avant l’avènement du christianisme, la seule considération théorique morale dont le mendiant semble avoir fait l’objet de la part de philosophes anciens a porté sur les dangers du sentiment de pitié pour l’intégrité morale du donateur, chez les stoïciens notamment. Platon et les cyniques sont toutefois de notables exceptions : tandis que Platon voit dans le mendiant le signe d’un désastre politique collectif dont la dysharmonie de son âme et la faiblesse de son corps sont les vivants stigmates, Diogène le cynique, à l’inverse, voit en lui le signe d’une humanité retrouvée, débarrassée du costume dénaturant des coutumes et des mœurs.
786 0 _nCahiers philosophiques | 134 | 3 | 2013-06-01 | p. 3-16 | 0241-2799
856 4 1 _uhttps://shs.cairn.info/revue-cahiers-philosophiques1-2013-3-page-3?lang=fr&redirect-ssocas=7080
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