000 03204cam a2200277zu 4500
001 88837556
003 FRCYB88837556
005 20250107142658.0
006 m o d
007 cr un
008 250107s2009 fr | o|||||0|0|||fre d
020 _a9782894486016
035 _aFRCYB88837556
040 _aFR-PaCSA
_bfr
_c
_erda
100 1 _aDesloges, Yvon
245 0 1 _aÀ table en Nouvelle-France
_bAlimentation populaire et gastronomie dans la vallée laurentienne avant l'avènement des restaurants
_c['Desloges, Yvon']
264 1 _bÉditions du Septentrion
_c2009
300 _a p.
336 _btxt
_2rdacontent
337 _bc
_2rdamdedia
338 _bc
_2rdacarrier
650 0 _a
700 0 _aDesloges, Yvon
856 4 0 _2Cyberlibris
_uhttps://international.scholarvox.com/netsen/book/88837556
_qtext/html
_a
520 _aL'alimentation touche au quotidien et à l'identité des gens du pays. Or, lorsqu'il est question de l'alimentation d'autrefois, ce quotidien est souvent perçu comme terne et sans saveur. Erreur! Car l'alimentation en Nouvelle-France, comme ailleurs, varie au gré des couches sociales, des saisons, du climat et des prescriptions religieuses et change avec l'amélioration des techniques agricoles. Elle est aussi marquée par le contact des diverses civilisations qu'elle côtoie, tant autochtones qu'anglo-saxonnes. Prêts à emprunter aux Amérindiens des ingrédients qui assurent leur survie, les ­colons français s'empresseront, aussitôt leur modèle culturel alimentaire bien implanté, de ­rejeter radicalement ces aliments. Plus tard, au contact des Britanniques et des loyalistes, les «Canadiens» connaîtront de nouveaux goûts et adopteront de nouveaux produits. Bref, ­l'alimentation coloniale ­évolue, de sorte qu'on assiste à la naissance non pas d'une ­alimentation traditionnelle, mais de traditions alimentaires. Histoire de mieux vous faire savourer ce bref survol des pratiques alimentaires des XVIIe et XVIIIe siècles, Yvon Desloges l'a épicé de quelques peintures d'époque tirées du répertoire européen. Hérésie? Non, puisque arbres fruitiers, graines de semences et cheptel, malgré une flore et une faune indigènes abondantes, proviennent du vieux continent. Et comme l'alimentation est d'abord affaire de cuisine, vous êtes aussi conviés à explorer et à expérimenter le goût de votre histoire à travers une quarantaine de recettes adaptées aux techniques et aux approvisionnements modernes. «La cuisine, c'est la transformation de la nature en culture», nous révèle le grand cuisinier tourangeau Jean Bardet. N'est-ce pas là essentiellement ce que nos ancêtres se sont entêtés à faire sur ce continent depuis plus de 400 ans? Yvon Desloges est historien retraité de Parcs Canada. Diplômé de l'Université Laval, il a travaillé à l'histoire du canal de Lachine pendant plusieurs années et a coécrit, avec Alain Gelly, le livre Le Canal de Lachine: du tumulte des flots à l'essor industriel et urbain (Septentrion, 2002). Historien polyvalent, il compte plusieurs publications sur l'histoire de l'alimentation, sur les fortifications et sur la ville de Québec.
999 _c34111
_d34111