000 01919cam a2200217 4500500
005 20250118041809.0
041 _afre
042 _adc
100 1 0 _aSchoch de Neuforn, Sylvie
_eauthor
245 0 0 _aCrise épidémiologique, crise de cohérence
260 _c2020.
500 _a76
520 _aLa pandémie de la covid 19 est l’occasion de s’interroger sur les systèmes adaptifs dont nous disposons pour traverser les crises. Selon la théorie polyvagale de Porges, qui est une façon de rendre compte des mécanismes neurophysiologiques de rapprochement et d’isolement social, nous avons d’autant plus besoin des autres que nous sommes soumis à des stress environnementaux liés à la présence de danger. Or les préconisations de distanciation et le confinement diminuent de façon drastique les possibilités de socialisation, et nous inondent d’injonctions qui génèrent la méfiance et la défiance vis à vis de l’autre. A la capacité naturelle de notre système nerveux à chercher du soutien dans la relation se substituent des attitudes défensives. Ce qui s’active alors, ce sont des réactions de survie face à un danger potentiellement mortel. Ces comportements, caractéristiques du règne animal (fight, flight, freeze1) sont désinhibés et prennent alors le pas sur le processus plus élaboré de recherche de sécurité par l’engagement social qui est commun à tous les mammifères. Comment retrouvons-nous alors une cohérence dans ces injonctions et impulsions contradictoires ?
690 _aphysiologie de l’engagement social
690 _aco-régulation
690 _adistanciation sociale
690 _athéorie polyvagale
690 _aCovid 19
786 0 _nCahiers de Gestalt-thérapie | 43 | 1 | 2020-09-04 | p. 32-53 | 1277-6874
856 4 1 _uhttps://shs.cairn.info/revue-cahiers-de-gestalt-therapie-2020-1-page-32?lang=fr&redirect-ssocas=7080
999 _c354221
_d354221