000 02192cam a2200349 4500500
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041 _afre
042 _adc
100 1 0 _aMartens, Francis
_eauthor
245 0 0 _aXénophobie, corps étranger. L'effet Remus
260 _c2011.
500 _a59
520 _aRésuméLa xénophobie, comme son étymologie l’indique, participe non pas tant de la haine que de la peur de l’étranger. Sur l’autre, à l’extérieur de nous, vient se projeter ce qu’il y a d’« autre », d’énigmatique, d’angoissant, au-dedans de nous (ce que la psychanalyse nomme : « inconscient individuel sexuel refoulé »). Les passages à l’acte consécutifs sont vécus comme des réactions d’autodéfense. Ils sont d’autant moins inhibés que l’autre est moins protégé par les lois du groupe, et/ou que son degré de proximité est vécu comme une intrusion : tant du côté du territoire propre (empiétement excessif), que du côté du sentiment de l’identité (ressemblance insupportable). L’antisémitisme européen fait figure de cas d’école. La peur des « arabes » s’inscrit dans son sillage. Deux axes, rapportés à la première théorie des pulsions chez Freud (interaction du comportement autoconservatif et de la pulsion sexuelle), ainsi qu’aux registres sémiotiques de la contiguïté et de la similarité, permettent d’illustrer l’« effet Remus » (Romulus anéantit Remus pour ne pas se sentir « anéanti ») en faisant apparaître la cohérence d’agissements épars, induits par la diabolisation de l’autre.
690 _aennemi
690 _apulsion
690 _aantisémitisme
690 _aSchmitt
690 _aétranger
690 _aintrusion
690 _asimilitude
690 _aproximité
690 _aterritoire
690 _aidentité
690 _aanthropologie psychanalytique
690 _aFreud
690 _aracisme
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690 _aLaplanche
690 _aLacan
786 0 _nLe Coq-héron | 205 | 2 | 2011-07-07 | p. 53-76 | 0335-7899
856 4 1 _uhttps://shs.cairn.info/revue-le-coq-heron-2011-2-page-53?lang=fr&redirect-ssocas=7080
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