000 | 01675cam a2200169 4500500 | ||
---|---|---|---|
005 | 20250119013955.0 | ||
041 | _afre | ||
042 | _adc | ||
100 | 1 | 0 |
_aCharnas, Dan _eauthor |
700 | 1 | 0 |
_a Bourire, Sophian _eauthor |
245 | 0 | 0 | _aLe temps selon Dilla |
260 | _c2023. | ||
500 | _a22 | ||
520 | _aAvec la MPC3000 est venu le temps où les machines s’émancipent de la régularité parfaite qui les définit et les limite. Autour de l’an 2000, James Dewitt Yancey aka Dilla aka Jay Dee (1974 -2006) produisait des rythmes affolants, défaits, « illogiques », décalés au sens propre du mot, qui donnaient à l’auditeur·ice l’impression d’être joués par un « batteur saoul âgé de trois ans », et le plongeaient dans un univers inconnu où l’imprévisibilité aurait pris le contrôle. En libérant le hip-hop de la grille métrique et de ses subdivisions parfaites, il a rendu la programmation plus « humaine que l’humain », donné aux programmeur·euses des degrés de liberté que l’on croyait réservés aux seul·es musicien·nes, et même influencé de nombreux·ses batteur·ses. Le « Detroit Swing » de Jay Dee a depuis essaimé chez des artistes célèbres comme Flying Lotus, Mad Lib, The Roots ou Busta Rhymes. Dan Charnas revient sur sa maîtrise miraculeuse du séquenceur MPC de Akai, sur les tics, les flams, les sextuplets, les hybridations binaires et swingués, paires et impaires, et sur un temps devenu élastique par la voie de la microgrille. | ||
786 | 0 | _nAudimat | 18 | 1 | 2023-03-13 | p. 77-98 | 2261-3595 | |
856 | 4 | 1 | _uhttps://shs.cairn.info/revue-audimat-2023-1-page-77?lang=fr&redirect-ssocas=7080 |
999 |
_c379727 _d379727 |