000 03382cam a2200409 4500500
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041 _afre
042 _adc
100 1 0 _aLevallois, Anne
_eauthor
245 0 0 _aUne passion pour la vie
260 _c2004.
500 _a65
520 _aRésuméLes « sentiments tendres » qui apparaissent chez les patients au cours du traitement psychanalytique ont été qualifiés par Freud d’« amour de transfert ». Cependant, la dépendance qui les caractérise ne semble pas appartenir au registre de l’amour mais à celui de la passion. En partant de l’hypothèse freudienne de la détresse de l’être humain à la naissance, l’auteur souhaite montrer que les premiers liens affectifs vécus par l’enfant sont de nature passionnelle et que la toute-puissance attribuée aux parents, indissociable de la dépendance vitale de l’enfant, fait de cette passion originaire la source de toutes les passions ultérieures. Pour permettre à l’enfant de sortir de cette servitude-idéalisation issue de sa dépendance originaire, la capacité d’amour des parents, c’est-à-dire leur capacité à donner existence à un autre différent de soi, est déterminante. Aussi, dans la situation psychanalytique paraît-il plus exact de parler de passion à propos du transfert et de réserver le terme d’amour à la relation psychanalytique quand elle est fondée sur la reconnaissance de la singularité et de la liberté de l’analysant.
520 _aThe tender feelings that arise in patients undergoing psychoanalysis were described by Freud as « transference love ». However, the dependence that characterizes them appears to more in the realm of passion than of love. Starting from the freudian hypothesis about the helplessness of human being at the birth, the author wants to show that the first emotional ties felt by a child have the features of the passion and that the attribution of omnipotence to parents, which cannot be dissociated from the child’s vital dependence, makes this primal passion the source of all subsequent passions. To enable the child to escape from the servitude-idealisation that arose from his primal dependence, the capacity of love of the parents, in other words their capacity to give the existence of this being that is not themselves, are critical. In the analytic situation, it therefore seems more appropriate to use the term of passion about the transference, and to reserve this of love to the psychoanalytical relation when it is based on the recognition of the singularity and the freedom of the patient.
690 _asentiments tendres
690 _apassion
690 _aposition parentale
690 _aé
690 _aé fantasmatique
690 _atransfert
690 _aéalisation
690 _aépendance
690 _aamour
690 _aétresse infantile
690 _adependence
690 _aidealisation
690 _aphantasying activity
690 _apassion
690 _atender affects
690 _asexuality
690 _atransference
690 _alove
690 _aparental position
690 _ainfantile distress
786 0 _nCliniques méditerranéennes | 69 | 1 | 2004-03-01 | p. 73-86 | 0762-7491
856 4 1 _uhttps://shs.cairn.info/revue-cliniques-mediterraneennes-2004-1-page-73?lang=fr&redirect-ssocas=7080
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