000 01710cam a2200277 4500500
005 20250120222236.0
041 _afre
042 _adc
100 1 0 _aMartens, Francis
_eauthor
245 0 0 _aSanté mentale, santé sociale
260 _c2010.
500 _a83
520 _aRésuméAu sein de la société néolibérale mondialisée, régulée par la seule « main invisible » du marché, la notion de « psychopathologie » a disparu. S’interroger sur le sens individuel ou social d’une souffrance n’a plus en réalité aucun sens. Il s’agit plutôt d’éliminer par des recettes les désordres – éventuellement mentaux – qui pourraient nuire au système. Il s’agit donc moins, pour l’individu, de chercher à comprendre que de recommencer à fonctionner. En matière de psychiatrie, cette idéologie possède un bréviaire universellement répandu : le dsm-IV. Pas étonnant que la psychanalyse n’y trouve plus de place et que l’identité des psychiatres s’y voit mise à mal. Les conséquences sont préoccupantes, tant du côté de la prise en compte de facteurs socio-économiques cruciaux en matière de souffrance psychique, que de la mise en œuvre de critères d’évaluation et de formation adéquats en matière de santé mentale.
690 _adépression
690 _adsm-IV
690 _aTennyson
690 _aplacebo
690 _aévaluation
690 _aFreud
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690 _aisrs
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786 0 _nLe Coq-héron | 201 | 2 | 2010-06-28 | p. 109-120 | 0335-7899
856 4 1 _uhttps://shs.cairn.info/revue-le-coq-heron-2010-2-page-109?lang=fr&redirect-ssocas=7080
999 _c427003
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