000			02015cam a2200265 4500500
005			20250120223748.0
041			_afre
042			_adc
100	1	0	_aDubruille, Anne-Laure _eauthor
245	0	0	_aFreud, l’homme Moïse et l’invention démocratique
260			_c2018.
500			_a34
520			_aLa psychanalyse est née dans la période de transition vers les sociétés démocratiques modernes, marquées par la promotion de l’autonomie individuelle et l’émancipation apparente des structures d’hétéronomie traditionnelle. Dès l’origine, elle interrogerait les liens devenus plus incertains de l’individu au groupe. Ainsi, la clinique obsessionnelle pousse Freud à proposer des éléments de compréhension des principes générateurs de la loi et de l’autorité. Dans L’homme Moïse, Freud fait l’hypothèse que Moïse est un étranger qui amène la loi monothéiste mais est tué par le peuple juif, lequel intègre pourtant après coup les principes de la loi dans une longue élaboration de la culpabilité. Bruno Karsenti s’appuie sur le texte de Freud pour souligner le rôle du législateur Moïse dont l’extériorité permet qu’advienne le peuple juif, paradigme inconscient, selon lui, de nos formations politiques modernes. Mais peut-être peut-on davantage s’arrêter sur le moment du meurtre et y voir un acte d’émancipation démocratique ? En amont de la matrice théologico-politique, Freud montrerait l’enracinement pulsionnel originaire de la construction politique dans le conflit et développerait ainsi une véritable pensée de la démocratie.
690			_aMoïse
690			_aCastel
690			_aKarsenti
690			_apolitique
690			_adémocratie
690			_aLefort
690			_aFreud
690			_alégislateur
690			_apeuple
786	0		_nLe Coq-héron | 233 | 2 | 2018-06-01 | p. 105-109 | 0335-7899
856	4	1	_uhttps://shs.cairn.info/revue-le-coq-heron-2018-2-page-105?lang=fr&redirect-ssocas=7080
999			_c428139 _d428139