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520 _aParce que pour connaître les peuples, il faut d’abord les comprendreVous avez largué les amarres. Le vieux continent est derrière vous. Cap sur Buenos Aires, le symbole jusque dans les années 1960 de tant d’espoirs de réussite et d’aventure pour des millions d’émigrés européens.Bienvenue en Argentine, où le drame semble se lover dans les moindres recoins. Ici, la passion s’étale. Les frontières sont un mythe. Le spectre d’un pays blessé par des décennies d’incurie et de populisme pèse sur les esprits comme les mélodies nostalgiques du tango.L’âme de l’Argentine est un long sentier battu par les vents de Patagonie. Elle plane sur les vignobles ensoleillés de Mendoza et les prairies verdoyantes de la Pampa avant de se fracasser dans le ressac des chutes d’Iguazu. Elle vous fait frissonner, mais engendre une envie folle de retourner dans ce pays des confins.Ce petit livre n’est pas un guide. C’est un décodeur. Il raconte, au gré d’une plume passée comme un pinceau, les hauts et les bas d’une nation en pleine convulsion. Pour mieux en raconter les passions. Et nous faire partager les contradictions de ce (toujours) nouveau monde.Un grand récit suivi d’entretiens avec Osvaldo Bayer, Verónica Giménez Béliveau et Marta Inés Minujín.Un voyage historique, culturel et politique afin de mieux connaître les passions argentines. Et donc mieux les comprendre.EXTRAITLa journée commence toujours avec un goût de medialuna (littéralement « demi-lune », le croissant version argentine) et de maté. D’Ushuaia à Salta, de Buenos Aires à Mendoza, on remplit des thermos d’eau frémissante. Il serait impensable de ne pouvoir siroter du maté jusqu’au soir. Le nom de l’infusion traditionnelle vient du quechua mathi, qui désigne la calebasse, le récipient dans lequel on boit l’amer breuvage. Que le soleil se lève sur un bidonville de la capitale ou une estancia traditionnelle de la Pampa humide, c’est toute une nation qui lève le coude à l’unisson. On ne boit pas le maté chacun dans son coin. On le fait passer, comme le calumet de la paix. L’amertume de la boisson chaude vient calmer à la perfection une bouche saturée de l’épais sirop qui recouvre les medialunas. Un accord parfait à célébrer : la culture amérindienne est plus souvent occultée que combinée à celle importée du Vieux Continent par l’immigration.A PROPOS DE L’AUTEURJournaliste installée en Argentine, Camille Lavoix collabore avec la presse francophone et hispanophone (L’Obs, Mediapart, Le Temps, El Universal et Expansión).
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