000 02229cam a2200277zu 4500
001 88909848
003 FRCYB88909848
005 20250107173246.0
006 m o d
007 cr un
008 250107s2021 fr | o|||||0|0|||fre d
020 _a9782304039207
035 _aFRCYB88909848
040 _aFR-PaCSA
_bfr
_c
_erda
100 1 _aZard, Philippe
245 0 1 _aCahiers Albert Cohen N°21
_bFigures de l'étranger
_c['Zard, Philippe']
264 1 _bEditions Le Manuscrit
_c2021
300 _a p.
336 _btxt
_2rdacontent
337 _bc
_2rdamdedia
338 _bc
_2rdacarrier
650 0 _a
700 0 _aZard, Philippe
856 4 0 _2Cyberlibris
_uhttps://international.scholarvox.com/netsen/book/88909848
_qtext/html
_a
520 _aTous les lecteurs de Cohen ont en mémoire la figure de Jérémie et son antique valise bardée d'étiquettes - qui en fait une figure par excellence de l'étranger. Solal se définit lui-même comme « seul, toujours, un étranger et sur une corde raide ». En 1946, Albert Cohen eut l'occasion de rédiger, dans le cadre de ses fonctions de conseiller juridique au Comité intergouvernemental pour les réfugiés, le texte d'un accord relatif à la délivrance aux apatrides d'un titre de voyage « plus luxueux que le passeport suisse » , il s'en disait fier comme de « son plus beau livre ». Du statut politique d'étranger à la question de l'altérité, de la condition d'apatride à l'appréhension de sa propre étrangeté intérieure, quelles limites et quelle continuité se dessinent ? Les études de Pierre Bras et de Joëlle Zagury-Benhattar sur la figure de Jérémie et son arrière-plan historique, de Maxime Decout sur l'Égypte comme paradigme de l'étrangeté, de Than-Van Ton-That sur les « figures de l'étranger » chez Cohen et Proust, les hypothèses de Maurice Lugassy sur la tentation chrétienne de Cohen, d'Anaëlle Touboul sur les fonctions du travestissement, ou encore la lecture levinassienne de Jessica Desponds ou l'article de Baptiste Bohet sur le « rôle identitaire du sang et des dents », sont autant d'invitations à découvrir les multiples visages de l'altérité dans l'oeuvre d'Albert Cohen.
999 _c49607
_d49607