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100 1 _aLagrée, Michel
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_bFrance, XIXe - XXe siècles
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264 1 _bPresses universitaires de Rennes
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520 _aProfesseur d'histoire contemporaine à l'université Rennes 2 Haute Bretagne, Michel Lagrée est mort prématurément en 2001. Ses travaux portaient sur les rapports de la religion, catholique surtout, avec la société française des XIXe et XXe siècles. À côté de grands livres, une foule de communications et d'articles dispersés éclairent le cheminement d'une pensée toujours en éveil. On a choisi de rassembler ici les plus significatifs, autour de trois pistes que Michel Lagrée n'a cessé de défricher. Précocement convaincu de la place du catholicisme dans la modernisation de la Bretagne, à l'encontre de la thèse de Max Weber, Michel Lagrée s'est frotté aux maîtres de la pensée sociologique pour mieux étayer son hypothèse. Ainsi a-t-il contribué à définir les voies et les moyens d'une histoire religieuse dépourvue de complexe théorique et dégagée de la tentation apologétique : une histoire religieuse en lien constant avec ses voisines l'histoire sociale et l'histoire culturelle. Il s'est interrogé sur la variation des échelles de l'historien. Pour l'échelle-temps, il a sollicité aussi bien la longue durée éclairant des clivages religieux encore vivaces au milieu du XXe siècle, que le temps court de la crise ébranlant de façon irréversible une structure religieuse séculaire. Pour l'échelle-espace, loin de se cantonner dans sa Bretagne, il a toujours voulu l'intégrer au territoire national, voire la comparer aux grands espaces européens ou américains. Historien de la culture autant que de la religion, Michel Lagrée a beaucoup fréquenté les marges des deux domaines. Ainsi s'est-il penché sur la langue de la foi : il a été l'un des premiers à tester l'intérêt et les limites de l'outil linguistique, avant de souligner l'importance du bilinguisme religieux dans une France plurielle. L'un des premiers aussi, il a mis en valeur l'emploi du sport et du cinéma par la pastorale catholique. Enfin et surtout, son goût pour le travail manuel lui a permis d'annexer au territoire de l'historien un sujet quasiment vierge avant lui : celui des rapports entre religion et technique. Au fil des contributions se dégage le portrait d'un historien qui sut concilier de fermes convictions avec une aptitude à capter l'innovation dans le champ de l'histoire et des sciences humaines.
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