000 02049cam a2200289zu 4500
001 88929189
003 FRCYB88929189
005 20250107181645.0
006 m o d
007 cr un
008 250107s2022 fr | o|||||0|0|||fre d
020 _a9782753580565
035 _aFRCYB88929189
040 _aFR-PaCSA
_bfr
_c
_erda
100 1 _aZanna, Omar
245 0 1 _aLes émotions dans la recherche en sciences humaines et sociales
_bÉpreuves du terrain
_c['Zanna, Omar', 'Héas, Stéphane']
264 1 _bPresses universitaires de Rennes
_c2022
300 _a p.
336 _btxt
_2rdacontent
337 _bc
_2rdamdedia
338 _bc
_2rdacarrier
650 0 _a
700 0 _aZanna, Omar
700 0 _aHéas, Stéphane
856 4 0 _2Cyberlibris
_uhttps://international.scholarvox.com/netsen/book/88929189
_qtext/html
_a
520 _aLa neutralité, en science comme ailleurs, est un vœu pieux, voire un leurre, à mieux comprendre, si ce n’est évaluer ou contrôler. Surtout, l’engagement sur un terrain d’études conduit à des surprises, voire à des déconvenues qui font le sel des ouvrages de N. Barley comme par exemple L’anthropologue en déroute (2001). Dans le cadre des approches sensibles en sciences humaines et sociales, les émotions ressenties par le corps, recueillies et partagées, avec plaisir ou déplaisir, ne sont plus considérées comme des perturbateurs de l’analyse mais comme des sésames d’accès à la compréhension humaine. Elles s’imposent à la chercheuse ou au chercheur, la/le surprennent ; elles deviennent des guides utiles, des opératrices d’inclinaisons, voire de bifurcations, dans la recherche scientifique. Longtemps délaissées, les émotions ne constituent plus un obstacle à la rationalité mais un échafaudage à l’avènement d’une orientation théorique spécifique plutôt qu’une autre, à une modification d’attitude sur le terrain, etc. Émotion et cognition sont, pour le pire et le meilleur, définitivement intriquées.
999 _c53492
_d53492