000 02781cam a2200277zu 4500
001 88936811
003 FRCYB88936811
005 20250107184304.0
006 m o d
007 cr un
008 250107s2022 fr | o|||||0|0|||fre d
020 _a9789947393949
035 _aFRCYB88936811
040 _aFR-PaCSA
_bfr
_c
_erda
100 1 _aMoussaoui, Abderrahmane
245 0 1 _aLes Oasis au fil de l'eau
_bDe la foggara au pivot
_c['Moussaoui, Abderrahmane']
264 1 _bChihab
_c2022
300 _a p.
336 _btxt
_2rdacontent
337 _bc
_2rdamdedia
338 _bc
_2rdacarrier
650 0 _a
700 0 _aMoussaoui, Abderrahmane
856 4 0 _2Cyberlibris
_uhttps://international.scholarvox.com/netsen/book/88936811
_qtext/html
_a
520 _aLe présent ouvrage est une lecture du monde oasien et de ses dynamiques, à travers la question de l’eau (mise en valeur, adduction, partage, transaction et conflits), dans le Sahara algérien. C’est dans cette région que subsiste encore le fameux système des foggaras (s’apparentant aux qanâts iraniens) qui, depuis plusieurs siècles, permet aux ksour, ces établissements humains de la région, d’exister. Certains ksour, aujourd’hui encore, ne doivent leur survie qu’à ce mode d’adduction et d’irrigation si originale. Pierre angulaire de l’économie oasienne, le système des foggaras fonde également la structuration de la société, ses représentations et ses hiérarchisations. Les quelques travaux ayant étudié ce mode d’adduction, ont souvent privilégié le point de vue géographique, hydraulique et plus rarement sociologique. Ici, la perspective se veut résolument anthropologique, interrogeant à la fois la culture matérielle, les dimensions culturelles et l’univers symbolique.Aujourd'hui, le système des foggaras est de plus en plus chahuté par les nouveaux modes de vie et de consommation. L’urbanisation et la mise en valeurs de nouvelles terres agricoles a fini par désaffecter les palmeraies et entamer la déstructuration de l’ancien ordre social. De nouvelles réorganisations se mettent en place, selon de nouvelles modalités. Ce travail se veut à la fois une sauvegarde patrimoniale et une lecture anthropo-historique d’un présent en pleine mutation.À PROPOS DE L'AUTEURAbderrahmane Moussaoui a enseigné à l’université d’Oran avant de rejoindre, en 2000, le département d’anthropologie de l’université de Provence qu’il a dirigé de 2005 à 2007. Depuis 2012, il est professeur en anthropologie à l’UFR d’anthropologie de sociologie et de science politique à Lyon 2. Le sacré et la sainteté aussi bien en Islam que dans le catholicisme sont parmi ses thèmes de recherche privilégiés.
999 _c55803
_d55803